. L'illustration : journal universel . devait avoirlieu. L.était une de ces crevassesprofondes dont le sol du Mexi-que est sillonné et quon ap-pelle barrancas dans le précipices creufés pro-eressivement sur ces terres deformation récente, par le litdun lorrenl qui gronde dans lefond. La nature, plus riche dansces lieux bas, humides et en-caissés, y produit des végétauxgigantesques sous lesquels seiitivient par milliers les ser-I ni I lesbêtessauvages,qui,j I _i s parunréseau impéné-ii I ! i\l lianes, délient toutesItb limes humaines, excepté lefeu Les ranclieros de la-\ant-i;ai de


. L'illustration : journal universel . devait avoirlieu. L.était une de ces crevassesprofondes dont le sol du Mexi-que est sillonné et quon ap-pelle barrancas dans le précipices creufés pro-eressivement sur ces terres deformation récente, par le litdun lorrenl qui gronde dans lefond. La nature, plus riche dansces lieux bas, humides et en-caissés, y produit des végétauxgigantesques sous lesquels seiitivient par milliers les ser-I ni I lesbêtessauvages,qui,j I _i s parunréseau impéné-ii I ! i\l lianes, délient toutesItb limes humaines, excepté lefeu Les ranclieros de la-\ant-i;ai de incendièrent enar-iivant le fourré le plus épais,et se postèrent à lentour avecleurs chiens. Dabord on nen-tendit que le pélillenniit du bois mort, le sllllc ni des branches vertes i|iiiav;nii;i pei-ne îl .senriammer; mais biun-tôt, la brise aidant, le leu ga-gna de proche en proche, montale long des lianes, enveloppa lestiges des arbres placés sur lalisière. Cinq minutes ne sé-taient pas écoulées que desru-. Uoe rètedfl Santa-Anna. — Larrivée des coiis. LILLUSTRATION, JOLKNAL UNIVERSEL. 301 eisf inents effroyables sortaientde lardente fournaise : desagoutis, des léopards furieuxescaladaient les arbres, prome-naient autour deux des regardsflamboyants , redescendaientpour remonter encore, cher-chant de tous côtés une issueouverte pour la fuite et nentrouvant nulle part dans ce ter-rible cercle détincelles et defumée. Les chiens, tremblantde peur, se pressaient, le poilhérissé, contre les pieds deschevaux en hurlant tristement;les hommes eux-mêmes avaientle frisson. EnGn un once, plusintrépide que les autres, se dé-cida à franchir les flammesdun bond prodigieux et passaentre deux paysans, qui pous-sèrent aussitôt de grands crisen invitant tout le monde à semettre à sa poursuite. Raniméspar les encouragements deschasseurs, les chiens sélancè-


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