Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . e députés, de corporations des différents métiers ihParis et de léfugiés. On clierchail inutilement les élèves de lÉcole [tolylechiii(jue, ilsavaient été consignés par le général Tholozé. Toute cette foule était frissonnante de passions, pleine de troublessubits, de rumeurs confuses; on eût dilipie le corps social éprouvaitce treml)lement ciui secoue les membres du fiévreux un instant avant(jue son accès le prenne. Des hommes, arrivant de tous les ipiartiers de Paris, disaient lesl)récautions prises par le gouvernemeut sin- tous les po


Histoire de la vie politique et privée de Louis-Philippe . e députés, de corporations des différents métiers ihParis et de léfugiés. On clierchail inutilement les élèves de lÉcole [tolylechiii(jue, ilsavaient été consignés par le général Tholozé. Toute cette foule était frissonnante de passions, pleine de troublessubits, de rumeurs confuses; on eût dilipie le corps social éprouvaitce treml)lement ciui secoue les membres du fiévreux un instant avant(jue son accès le prenne. Des hommes, arrivant de tous les ipiartiers de Paris, disaient lesl)récautions prises par le gouvernemeut sin- tous les points. Il y avaitun escadron de dragons à la Ilalle-au\-Vins; unliataillondu 3 légerà la place de Grève; le 12 tout entier stationnait, allcudani le con-voi, sur la place de la Bastille; la cour du Lou\re était pleine desuidais. Tout le quartier cpii sétend de la prélerhu-e de police auPanthéon était livré aux mvinicipuix , dunl un f(M I delachement prc-té-ea:t le Jaidin-des-Pianle.; enlin, d ins li caseriic des Celcslin.^,. B^v U =3 ^^j •t jO ^ss^^a^ 3 ^ ,7jp 61 ^ i S - s m À \ > ^--- Ûi 2 ^c-*^ \ }< LOUIS-PHILIPPE 33 tout le 6Mégiment de dragons se tenait prêt à monter à cheval. Sur toute la ligne des boulevards, où devait passeï le convoi,étaient échelonnés des sergents de ville. Au moment oîi le char mortuaire arriva devant la porte du géné-ral , on détela les chevaux ; des jeunes gens sy attelèrent, tandis quedautres, se substituant aux employés des pompes tunèlires, char-geaient le cadavre sur le corbillard. Ce nest quen arrivant sur le boulevard quun [ku dordre putsétablir dans le cortège. Les quatre cordons étaient portés par le général La Fayette, lemaréchal Clausel, MM. Laftîtteet Mauguin. Le char était pavoisé de drapeaux tricolores et couvert de cou-ronnes dimmortelles. Immédiatement, derrière le char, venaient les membres des deuxChambres. Puis les gardes nationaux, armés de leurs sabres seuleme


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