Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . it jaloux den avoir chez foi :ils avoient un accès facile chez les grands : ilspenétroient même dans les appartements desfemmes. Ils pafïbient pour avoir un commerce inti- , «v ??? 1 , j. r- • , 0 ,, Ils pafloienc me avec la divinité ^ & on croyoït que i a- pour rayai*venir fe manifeftoit à eux. Ils avoient même lavcmir*à ce fujet une conduite aflez adroite. Regar-dant les événements particuliers j comme deschofes minutieufes fur lesquelles il ne leur
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui l'infant D Ferdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etc etc etc. . it jaloux den avoir chez foi :ils avoient un accès facile chez les grands : ilspenétroient même dans les appartements desfemmes. Ils pafïbient pour avoir un commerce inti- , «v ??? 1 , j. r- • , 0 ,, Ils pafloienc me avec la divinité ^ & on croyoït que i a- pour rayai*venir fe manifeftoit à eux. Ils avoient même lavcmir*à ce fujet une conduite aflez adroite. Regar-dant les événements particuliers j comme deschofes minutieufes fur lesquelles il ne leur con- / venoit pas de prodiguer le don de prophétie ;ils fe contenaient de prédire les événementsgénéraux., qui en effet font plus faciles à pre-voir_, & avec iefquels les prédirions saccor-dent toujours, pour peu quelles aient été D , *4 HlSTOUï vague , équivoque & faites dune manièreobfcure. I es gymnofophifteSj étoient ou des fanati-ques de bonne foi, ou des ambitieux 3 qui^abufant de la crédulité des peuples , mépri-fîent le monde en apparence, afin d^être plus;fuis dy jouer un rô ÂWCIIN H 1* J$ CHAPITRE VIII. 2?« opinion? des Scythes & de cellesdes Celtes. ar la Scythie les Grecs entendoientles ré- gions feptentiionales de lAfie & de lEurope, £Huoi cpu devenir par létude. Ceft que la nature.»qui donne aux Barbares moins de befoins,leur donne aufli moins de vices ; au heu queles nations policées ont plus de vices, parcequelles sétudient à multiplier leurs Scythes ont donc été ce quUs dévoientêtre. La nature navoit pas fait deux, ce quelart avoir fait des Grecs, parce quelle ne pour-voit pas leur donner le luxe. Comme ils ha-tutoient des,pays , qui fans être cultivés four-niiïoient abondamment à leur fubiiftance, ilsnont pas fenti la néceflité de partager les ter-res. Prefque tous les biens étoient en commun t©r, dès quils poffed
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