Bibliothèque d'Histoire moderne . ssistants, le cais-sier de La Réforme. Garnaux. Nous nous sommes rendus àladministration des Postes. Les soldats de garde sétaientretirés dans la salle des voyageurs. Ils nous ont remis volon-tairement leurs armes; ils navaient point de munitions. Jecrois me rappeler que M. Etienne Arago a laissé comme gar-diens quelques-uns des citoyens qui nous avaient accompa-gnés, .le suis monté avec lui dans les bureaux et je laientendu recommander aux employésde restera leur poste elde continuer leur service. Nous sommes rentrés aux bureauxde La Réforme*. » i. Crémieux,
Bibliothèque d'Histoire moderne . ssistants, le cais-sier de La Réforme. Garnaux. Nous nous sommes rendus àladministration des Postes. Les soldats de garde sétaientretirés dans la salle des voyageurs. Ils nous ont remis volon-tairement leurs armes; ils navaient point de munitions. Jecrois me rappeler que M. Etienne Arago a laissé comme gar-diens quelques-uns des citoyens qui nous avaient accompa-gnés, .le suis monté avec lui dans les bureaux et je laientendu recommander aux employésde restera leur poste elde continuer leur service. Nous sommes rentrés aux bureauxde La Réforme*. » i. Crémieux, En x8$8. Discours et Lettres. Paris, issi. iu-iS, p. ht., 1». 283.,. 1, p. 4. Cf. chap. VI. 5. Dcpos. Garnaux, n 689. Cf. Percy , French Révolution in 1 s ,,,p. [84; Percy St-Jolm confond le désarmemenl du matin avec loccupationde lHôtel des Postes par Et. Arago dans laprès-midi, après la délibérationdes républicains à La Réforme. Cf. chap. XIV. (226) CHAPITRE NEUVIÈME ?r>~. LE QUARTIER DES HALLES Légende du plan : i. Rue (1rs Pélerins-Saint-Jacques. — -2. Rue du Cygne.—S. Rue de la Petite-Truanderie. — 4- Hue de la Réale.— 5. Rue Montmar-tre.— (>. Hue Sainte-Magloire. — -. Hue Jean-de-Beauce. — 8. Rue Saint-Honoré. — 9. Hue «les Bourdonnais. (227) 228 la révolution de févrieb Dans le quartier des Halles, les efforts du peuple sétaientportés sur le poste de la rue Mauconseil, établi dans le mêmelocal1 que le bureau du commissaire de police Lenoir, détestédes boutiquiers el des marchands ambulants pour la sévéritéquil déployait à leur égard. Une foule assez considérableassiégea, dès j heures du malin, le corps de garde; les vitresfurent brisées à coups de pierres, el bientôt la maison fuienvahie: le peuple pénétra dans les appartements du commis-saire el leur lil subir une dévastation complète. « On brisa toutle mobilier, dil un témoin. tutti dans le bureau que dans lap-part
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