Histoire de la révolution de 1848 . qui sob-serve dans les abeilles sobservera dans la so-ciété humaine : la guerre, la guerre impla-cable. Comment concentrer ce qui veut vivre?comment contenir ce qui veut sortir, ce quela loi divine veut qui sorte? » Ce discours si inattendu, qui semblait adres-sé à un concile plutôt quà une assemblée po-litique, causa une impression singulière. Onnentrevoyait quà travers un voile nébuleuxles horizons quembrassait la pensée du phi-losophe ; mais on était monté au ton tragique ;les âmes étaient remplies de tristes pressenti-ments ; on sentait lapproche des mau


Histoire de la révolution de 1848 . qui sob-serve dans les abeilles sobservera dans la so-ciété humaine : la guerre, la guerre impla-cable. Comment concentrer ce qui veut vivre?comment contenir ce qui veut sortir, ce quela loi divine veut qui sorte? » Ce discours si inattendu, qui semblait adres-sé à un concile plutôt quà une assemblée po-litique, causa une impression singulière. Onnentrevoyait quà travers un voile nébuleuxles horizons quembrassait la pensée du phi-losophe ; mais on était monté au ton tragique ;les âmes étaient remplies de tristes pressenti-ments ; on sentait lapproche des mauvaisjours. Personne nimagina de railler les pa-roles prophétiques de M. Pierre de Montalembert vint lui serrer la niaiaavec effusion en signe dassentiment. M. doFalloux traversa toute la salle pour lui mieuxtémoigner son admiration et sa sympathie. Cop;^n(lant les républicains politiques, ceux(|uon appelait encore les républicains do lalorme, ou de la république bourgeoise, ne vou- rP,( I5IKMK rARTII:. lurent pas rester sous le coup des occnsationsdu philosophe socialiste. Ils avaient à cœurde laver le gouvernement, dont ils avaient faitou dont ils faisaient encore partie, des repro-ches si graves qui venaient de lui être adres-sés. Ils poussent en quelque sorte M. Goud-chaux à la tribune. Le ministre des financesdes premiers jours de la République venaitdêtre élu représentant. Il avait la faveurde. lAssemblée parce quon le savait adver-saire prononcé des théories communistes. Oiinignorait pas non plus son opinion invariablesur la question des biens de la maison d()i-léans; son o;iposition constante à tout projetdémission de papier-monnaie. Il est accueilliavec une bienveillance marquée. M. Goudchaux sattache à relever, dans lediscours de M. Pieire Li^roux, dassez nom-breuses erreurs de ; il dit quà son avis on a beaucoup exagéré le péi-il, que loava chercher un remède inouï pour un mal auquelil est très-facile Je


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