Traité des maladies de la moelle épinière . s maxillaires supérieur et inférieur sont moins déve-loppés, les dents sont cariées ou tombées (fig. 76 et 77). Lhémiatrophie faciale nest pas la conséquence dune lésion de laracine descendante du trijumeau, — laltération de cette racine etlanesthésie dans le territoire quelle innerve existent en effet souventsans hémiatrophie faciale, — mais dune paralysie des filets sym- (1) Chabanne, Th. de Bordeaux, 1892. (2) Dejerine et Mirallié, Arch. de phys., 1895, p. 785. 232 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. pathiques provenant de la lésion


Traité des maladies de la moelle épinière . s maxillaires supérieur et inférieur sont moins déve-loppés, les dents sont cariées ou tombées (fig. 76 et 77). Lhémiatrophie faciale nest pas la conséquence dune lésion de laracine descendante du trijumeau, — laltération de cette racine etlanesthésie dans le territoire quelle innerve existent en effet souventsans hémiatrophie faciale, — mais dune paralysie des filets sym- (1) Chabanne, Th. de Bordeaux, 1892. (2) Dejerine et Mirallié, Arch. de phys., 1895, p. 785. 232 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. pathiques provenant de la lésion cervicale de la moelle épinière. Troubles de la vision. — 1° Troubles de la musculature desglobes oculaires.— Ce sont : 1° le nystagmus ou des secousses nystag-miformes; 2° la paralysie des muscles oculaires. Le nystagmus nest pas très fréquent (20 fois sur 200 cas : Schle-singer), même au début delà maladie; il est bilatéral et ne saccom-pagne pas de troubles subjectifs; les secoussesnystagmiformes nap-. Fig. 76. — Hémiatrophie gauche de la face dans un cas de syringomyéhe unilaté-rale gauche. — Ici les phénomènes oculaires de la syringomj^élie — ,enophthalmie,diminution de louverture palpébrale — sont très accusés du côti de lhémiatro-phie (1899).Observation publiée parDEJERiNE et MmALLiÉ {Arch. de Phys., 1895,p. 785). Diagnostic confirmé depuis par lautopsie. paraissant quà la limite extrême du regard sont encore beaucoupplus fréquentes que le nystagmus proprement dit. Son existence a été expliquée soit par le développement duneépendymite chronique, remontant jusquau niveau de laqueduc deSylvius, soit par lextension des lésions dans le corps restiforme;dautres auteurs en font une complication, un symptôme indépendantde la syringomyélie. Les paralysies oculaires ont été plusieurs fois signalées (Rosenblath,Standhardtner, Gowers, Tornow, Starr, Miïller, Cohen ; 24 fois sur200 cas: Schlesinger). La par


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