Cologne . et toutesles ressources. Rien ne peut enrayer lexode des artistes colonais quivont tous chercher fortune à létranger. Paris accueillit notamment deuxarchitectes colonais de grand mérite : Hittorf qui construisit Saint-Vin-cent de Paul et aménagea la Place de la Concorde et Gau dont légliseSainte-Clotilde semble une réduction du Dôme de Cologne. Cest égale- 1 LUniversité Je Bonn, fondée en 1818, occupe lancien Palais des Princes Elec-teurs de Cologne. i26 COLOGNE ment à Paris que sest formé le peintre Leibl, le meilleur élève de Courbetqui a joue un rôle capital dans la renaissance de
Cologne . et toutesles ressources. Rien ne peut enrayer lexode des artistes colonais quivont tous chercher fortune à létranger. Paris accueillit notamment deuxarchitectes colonais de grand mérite : Hittorf qui construisit Saint-Vin-cent de Paul et aménagea la Place de la Concorde et Gau dont légliseSainte-Clotilde semble une réduction du Dôme de Cologne. Cest égale- 1 LUniversité Je Bonn, fondée en 1818, occupe lancien Palais des Princes Elec-teurs de Cologne. i26 COLOGNE ment à Paris que sest formé le peintre Leibl, le meilleur élève de Courbetqui a joue un rôle capital dans la renaissance de lart allemand ces conditions, Cologne ne pouvait songer à lutter contre sarivale Dùsseldorf qui est restée pendant tout le cours du XIXe siècle lacapitale artistique des pays rhénans. Le transfert de sa merveilleuse gale-rie de tableaux à .Munich en 1805 lui a porté un coup sensible; mais ellea gardé son Académie de peinture et lTcole de I (iisseldorf qui sétait fait. \V. Leibl : Portrait de Pallenberg. Musée Wallraf-Richartz. une spécialité du tableau de genre et de lanecdote peinte a rivalisé pen-dant longtemps non sans succès avec lEcole de .Munich où se conservaientles traditions de la grande peinture dhistoire. Tandis que Munich drai-nait la clientèle des peintres tchèques, polonais et hongrois, Dùsseldorfattirait les peintres Scandinaves : il na fallu rien moins que la révolutionvictorieuse de lImpressionnisme français pour détruire ce monopole etétablir aux yeux des étrangers la suprématie artistique de Paris. Bienque son rayonnement ne dépasse plus guère les pays rhénans, la ville deCornélius et de Schadow défend encore avec une remarquable activitésa réputation de ville dart. Les deux dernières Expositions artistiques de COLOGNE DEPUIS SON ANNEXION A LA PRUSSE 127 Dùsseldorf, en 1902 et en 1904, ont brillamment réussi et ont beaucoupajouté à notre connaissance de lorfèvrerie et de la peinture rhénanes.
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