L'illustration : journal universel . quoffre cette fouleelle-mê lor-dre admirable, labienveillance généra-le, lobligeance mu-tuelle, nous pour-rions dire lurbaniténaturelle qui régnentdans ces flots immen-ses de population,oùle riche et le pauvre,lhomme de travail etlhomme de loisir, levieillard et lenfant,les soldats et les jeu-nes filles se trouventmêlés, confondus ,pressés. Pas une que-relle; pas un cri quine soit cri de joie ; etquand des malheurscausés par limpré-voyance de la policeet lempressementcurieux de la foulesont venus attristerde semblables réu-nions, que dactes docourage


L'illustration : journal universel . quoffre cette fouleelle-mê lor-dre admirable, labienveillance généra-le, lobligeance mu-tuelle, nous pour-rions dire lurbaniténaturelle qui régnentdans ces flots immen-ses de population,oùle riche et le pauvre,lhomme de travail etlhomme de loisir, levieillard et lenfant,les soldats et les jeu-nes filles se trouventmêlés, confondus ,pressés. Pas une que-relle; pas un cri quine soit cri de joie ; etquand des malheurscausés par limpré-voyance de la policeet lempressementcurieux de la foulesont venus attristerde semblables réu-nions, que dactes docourage, que de nc-bles dévouements !Cette physionomie delafouïefrançaise, quicauzs ici notre lierté,cause létonnementdes étrangers. LadyMorgan a expriméfranchement le siendans son ouvrage deLa France, et sou-vent nous nous som-mes trouvés à de pa-reilles fêtes avec deshommes du Nord oudu Midi, dont la sur-prise était la même,et la£franchise égale. (Messe funéraire a BjUnt-laul, le 2Sjmllet.) >G2 LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 3ÏOSA et Ctertrude. Comme je me rendais un jour auprès dun agonisant, enpassant dans cette rue ordinairement déserte un sembranchelescalier des barrières et quon appelle, je crois, la rue duCloître, je vis deux jeunes tilles qui, se tenant par le bras etsënirâiaârit avec Une gaieté amicale, sefforçaient de main-tenir leur ajustement contre les assauts de la bise f|«i• souf-flait avec une extrême violence. A mi vue, elles éprouvè-rent dabord quelque embarras ; mais comme, ;i ce quellesmapprirent elles-mêmes, elles sétaient égarées foui juste-ment en voulant fuir de rue en rue ces importunités de lo-rage, sur leur demahde, je les remis dans le chemin de leurhôtel, et a rès les avoir accompagnées quelques instants, jepris congé delles pour me rendre en toute hâte dans la mai-son où jétais attendu. Au moment où jy entrai, lagonisantvenait dexpirer, en sorte que je ne pus qua


Size: 1798px × 1390px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookpublisherparis, bookyear1843