Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . Suatilicalion. Firmino est bon pécheur; malgré le triste état de ses pieds il ira pécher,sans se presser, car en sa qualité de métis dIndien il est dune lenteur remar-quable : même un danger réel ne peut le faire aller ])lus vite. Charles et Félix, deux nouveaux dans notre Iroupe, ne savent pas travailler;ils nont ni blessures ni contusions à soigner. lamiiH-, jias tic chaucc, qui ne rapixnie ni cliassc ni pêdii. VOVA(.K AU TKOMHETAS. 29 Tous des épines dans les pieds ! Et de mauvaises épines produisant unetuméfaction. Cest que depuis la (l
Voyage au Trombetas, 7 août 1899-25 novembre 1899 . . Suatilicalion. Firmino est bon pécheur; malgré le triste état de ses pieds il ira pécher,sans se presser, car en sa qualité de métis dIndien il est dune lenteur remar-quable : même un danger réel ne peut le faire aller ])lus vite. Charles et Félix, deux nouveaux dans notre Iroupe, ne savent pas travailler;ils nont ni blessures ni contusions à soigner. lamiiH-, jias tic chaucc, qui ne rapixnie ni cliassc ni pêdii. VOVA(.K AU TKOMHETAS. 29 Tous des épines dans les pieds ! Et de mauvaises épines produisant unetuméfaction. Cest que depuis la (lachoeira Porteira le fond de la rivière esttapissé dune plante charnue, au\ feuilles vertes et roses splendidement tra-vaillées, dun effet magnifique. Mais cette belle plante, qui charme les veux, estmunie de fortes épines peu agréables aux pieds de nos -^ Kn aval (le (Juibia pote. Joào et Passarinho sont allés chasser dans la haute montagne de 3oo mètresenviron daltitude relative, au pied de laquelle nous avons établi notre cam-pement. Ils ont rapporté un tapir de leur excursion, chacun chargé de la moitié dela bête, plus de 80 kilos poin- rhaquc homme. Soufflant sous ce poids énormeils arrivent pour déjeuner à deux heures de laprès-midi. Nos hommes sont heureux, ils ont de la viande fraîche, et vont pouvoirmanger toute la nuit. 50 VOYAGE AU TROMBETAS. Le tapir est vite découpé et salé, demain on lélendra sur les pierres de larive pour le faire sécher. 2. —Joâo est retourné à lâchasse aujourdhui. Il sait que madame et moinous ne mangeons pas du tapir, et le brave garçon revient, vers les onze heures,avec un viado (biche) sur son dos. Il dépose sa chasse à côté de moi, rit en me montrant ses dents ])lanchesbien limées en pointes, et me dit : « Maintenant, Monsieur le Docteur, Votre Excellence ne peut pa
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