. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 218 FAURÃ-FREMIET. reste fixée à l'individu postérieur par un isthme cytoplasmique encore assez large. Le fragment de l'individu antérieur resté en contact avec l'individu postérieur, loin de se fondre avec celui-ci, s'en sépare rapidement sous la forme d'un petit méro- zoïte sphérique (fig. 5). Il faut donc admettre Fig. 5. qu'au stade III un frag- ment cytoplasmique appartenant à l'un des deux individus en voie de différenciation ne peut plus faire partie de l'autre. Conclusion. S'il est impossible de t
. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. 218 FAURÃ-FREMIET. reste fixée à l'individu postérieur par un isthme cytoplasmique encore assez large. Le fragment de l'individu antérieur resté en contact avec l'individu postérieur, loin de se fondre avec celui-ci, s'en sépare rapidement sous la forme d'un petit méro- zoïte sphérique (fig. 5). Il faut donc admettre Fig. 5. qu'au stade III un frag- ment cytoplasmique appartenant à l'un des deux individus en voie de différenciation ne peut plus faire partie de l'autre. Conclusion. S'il est impossible de tirer des conclusions de ces quelques expériences, il est permis de faire à leur sujet quelques réflexions. La découv^erte de la division indirecte et du centrosome, qui a singulièrement compliqué notre conception de la cellule, a simplifié dans une certaine mesure notre idée de sa division, qui semble être placée sous l'entière dépendance du corpuscule central ; et l'on a pu considérer celui-ci comme le centre cinétique de l'énergide cellulaire. On sait cependant que bien des cellules se divisent par amitose; que l'on peut obtenir expérimentalement une multiplication des centrosomes indépendante de la multiplication de la cellule; que le synchronisme entre la division des microcentres, du noyau et du cytoplasma n'est pas toujours absolu, enfin que la division de la cellule sous l'action du centrosome n'explique pas la division de celui-ci. En réalité, la division cellulaire est un pliénomène extrême- ment complexe et dont le mécanisme nous échappe encore complè- tement. On est presque obligé d'employer pour l'exprimer un langage symbolique ; de-parler deVcqu H ibre d'une masse cellulaire ; d'admettre que cet équilibre peut devenir instable à un moment donné, avant de se transformer en un système double aboutissant à la formation, dans une masse cytoplasmique continue, d
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