. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. LIEUTENANT HILAIRE ET VELLARD. â DÃFENSE DE LA VALLÃE DE LA SILIANA 839 La ruine C, beaucoup plus vaste que les deux autres (qui n'étaient pro- bablement que des postes de correspondance assurant les communications entre l'ouvrage C et la citadelle de Coreva) est pourvue d'un réduit inté- vewla StUana. Croquis au 2 ooo. FlG. 10. rieur, plus fortement construit et moins détruit que le reste de l'édifice. â Cette ruine couvre environ 1,100 mètres carrés. â Deux grandes citernes, assez bien conservées, se trouvent à une vingtaine de mètres
. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. LIEUTENANT HILAIRE ET VELLARD. â DÃFENSE DE LA VALLÃE DE LA SILIANA 839 La ruine C, beaucoup plus vaste que les deux autres (qui n'étaient pro- bablement que des postes de correspondance assurant les communications entre l'ouvrage C et la citadelle de Coreva) est pourvue d'un réduit inté- vewla StUana. Croquis au 2 ooo. FlG. 10. rieur, plus fortement construit et moins détruit que le reste de l'édifice. â Cette ruine couvre environ 1,100 mètres carrés. â Deux grandes citernes, assez bien conservées, se trouvent à une vingtaine de mètres de l'angle sud-est (1). CONCLUSION En résumé, l'étude des vestiges de fortifications byzantines de la Siliana fait ressortir l'esprit de méthode qui présida non seulement aux grandes lignes mais aussi aux moindres détails de cette mise en état de défense, évidemment rapide, de la vallée. Les centres de la résistance y étaient aux bons endroits, là où la configuration du pays la rendait le plus facile et le plus efficace, comme à l'enchir Tazma, ou aux points de jonction de la vallée avec des voies de communications transversales, comme à l'Enchir- Tambra et à Coreva.) L'emplacement de l'ouvrage était toujours judicieux : il était dominant, d'un accès difficile, tout au moins du côté le plus menacé; des obstacles naturels, comme des ravins profonds, augmentaient sa valeur défensive. Des ouvrages de moindre importance, contruits par des procédés encore plus expéditifs, occupaient, soit en avant dans la direction dangereuse (Enchir Tazma, Coreva), soit autour de ces ouvrages principaux (Enchir- ïambra), les points du terrain qui échappaient aux vues de ces derniers et par lesquels l'attaque ou un mouvement tournant pouvait se produire. Telles sont, de nos jours, ces redoutes que nous construisons dans le voisi- nage de nos forts, pour battre une petite vallée ou un repli du
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