. Premier livre d'Amadis de Gaule; . x . Mais fçauez vous dequoy ie me fuis prefence-mêtauiféîle vov bien quil nous fera force faire ceasplus de feiour que ic ne defiroys, à ceite caufe ie fuisdauis(fi vous le trouuez bon) denuoycr mon Naindeuant à la cour du roy Lifuart,pour auertir la Roy-ne de noitre retardement, ÔC qu aufsi toft que noilrefanté le voudra permettre,nous nous mettras envoyépour aller vers elle. Faites tout ainil quil vous plaira,refpondic Galaor. Età ceite caufe fut depefché leNain,lequel fie fi bonne diligence,quen peu de ioursil arriua à Vindilifore ou pour lors eftoit le
. Premier livre d'Amadis de Gaule; . x . Mais fçauez vous dequoy ie me fuis prefence-mêtauiféîle vov bien quil nous fera force faire ceasplus de feiour que ic ne defiroys, à ceite caufe ie fuisdauis(fi vous le trouuez bon) denuoycr mon Naindeuant à la cour du roy Lifuart,pour auertir la Roy-ne de noitre retardement, ÔC qu aufsi toft que noilrefanté le voudra permettre,nous nous mettras envoyépour aller vers elle. Faites tout ainil quil vous plaira,refpondic Galaor. Età ceite caufe fut depefché leNain,lequel fie fi bonne diligence,quen peu de ioursil arriua à Vindilifore ou pour lors eftoit le roy LÑfuart acompagné de maintz bons Chcualiers, Comme le roy Ufuart efiant à la chajje,vid \enir k long cfvn grand chemin trois chcualiers arment? de ce qui leur auint. Chapitre X X111 r. [N iour lerovLifuartauoitfaitlaiTcmbîeedans la forcit de Vindilifore , laquelle e- Jiloit bien fournie ,de toutes fortes de be-lles rouifes, cY autres propres au defuaitdeia vcneri?:8c ainfi quil pourfuyuokvn Cerf, auifa V lé long. LE PREMIER LIVREle long dVn grâd chemin troisCheualiers armez,qaîtrauerfoient païs,vers lefquelz enuoya promptemencvn Efcuyer les prier de venir à luy . Lors tournèrentbride &le vindrent trouuer ou il seitou arrefté les a-tendant, & quand il les vid aprocher alla au deuant,&T reco^neuc de prime face Galuanes, quil auoitmaintestoisveu, lequel il embraça, luy difant, quilfuit le tresbiévenu,&ceux de fa compagnie aufsi:carceiïoic le Prince qui plus gracieufement & de meil-leur cueurreceuoic tous Cheualiers,fpecialementleseftrangers, puis luy demanda qui eftoient les ,diitil,ce plus grand eft mon neueu Agraies,filzdu roy dEfcoce^Vn des meilleursCheualiers du mode, ¿V tel le vous puisje aiTeurer, lautre eft Oliuas,que vous auez autresfois cogneu . Adonc le Roy lesregarda mieux quil nauoic fait, &vid quil difoitvray& á cefte caufe les embraça| leur monftrant iîgne degrand* amour,puis dift au Prince Agraies : En bonnefoy ,mon coui
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