. Théâtre des Grecs. nt comme loifèau ft A G A M E M N O N , qui preffeiit le piè Rendez en témoignagequand la mort dune femme expiera ma mort,êc le Tang dun homme, le iang dun épouxmalheureux ; ceft le préfent dhofpiralité que jedemande en mourant. LE CHŒUR. Infortunée, que je mattendris fur ton fort quetu nous viens dannocer ! CASSANDRE. Jajoute encore un mot , il me tiendra lieude complainte. Soleil qui me luis pour la der-nière fois, & vous, mes futurs vengeurs, faitespayer cher à mes barbares affaffins la mort tropfacile duiie efclave lans défenfe. O deftins deshumains .Heureux ,une


. Théâtre des Grecs. nt comme loifèau ft A G A M E M N O N , qui preffeiit le piè Rendez en témoignagequand la mort dune femme expiera ma mort,êc le Tang dun homme, le iang dun épouxmalheureux ; ceft le préfent dhofpiralité que jedemande en mourant. LE CHŒUR. Infortunée, que je mattendris fur ton fort quetu nous viens dannocer ! CASSANDRE. Jajoute encore un mot , il me tiendra lieude complainte. Soleil qui me luis pour la der-nière fois, & vous, mes futurs vengeurs, faitespayer cher à mes barbares affaffins la mort tropfacile duiie efclave lans défenfe. O deftins deshumains .Heureux ,une ombre les renverle j mal-heureux, ils lont oublies comme un trait effacépar 1 éponge humide. Toutefois leur bonheur faitplus de pitié que leur malheur. SCÈNE III. LE CHŒUR. Les hommes ne fe raffafienr iamais du de ceux que diftingue la fortune, ne lui fermefa porte , & lui dit : nentre plus ici. k filsdAtréerles dieux lui ont livré la ville dePriam, ACAMEMNON. ? AliDieuxon .u»c oiiroi-c TRAGEDIE D E S Ç H Y L E. ^J îl revient honoré par le ciel, mais sil expie unfang verié depuis long-temps, fi, facrific à desmânes irrites , fa mort paye trop chèrementdautres morts, qui des mortels fe vantera dêtrené Tous un aftre bienfaifant ? SCÈNE IV. A G A M E M N O N, (derrière le théâtre. )LE CHŒUR. AGAMEMNON. Ah ciel! je fuis percé dun coup mortel. LE CHŒUR. Ecoutons. Jentends des cris : qui donc eftfrappé ; AGAMEMNON. Ah ! dieux ! on me frappe encore. I si on fe rappelle ce que nous avons Hic dans le difcours fur lOBjlTBl LA TRAGÉDIE cnFCciUE , on Verra quEfchyle établiiroic ici lagrande vétité morale dom Sophocle a fait depuis le fondement detoutes fes tragédies ; lincertitude du bonheut de lhomme, & les(évolutions de la vie humaine. Voilà ce que préfentoient aux Athcnieiisces pompeux fpeûaclcs, dont nous ne pouvons jouir quen idée ; voiUles impreflîons morales quon ne peut sempcchcr de recueillir


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