Annales de l'Institut Pasteur . symbiotiques dans la nutrition deces mouches nest pas facile, on peut du moins, par une étudeattentive des faits dordre divers, tels que nous les présentons,en dégager des indications qui, je le crois, paraîtront convain-cantes. Au surplus, je me suis placé simplement dans un domaineencore voisin de lhypothèse; mais jai tenu à orienter dès àprésent les recherches ultérieures en exposant les faits telsquils me paraissent se relier les uns aux autres. Je me proposede revenir plus tard, sil mest possible, principalement sur lecôté expérimental de la question. LA NU


Annales de l'Institut Pasteur . symbiotiques dans la nutrition deces mouches nest pas facile, on peut du moins, par une étudeattentive des faits dordre divers, tels que nous les présentons,en dégager des indications qui, je le crois, paraîtront convain-cantes. Au surplus, je me suis placé simplement dans un domaineencore voisin de lhypothèse; mais jai tenu à orienter dès àprésent les recherches ultérieures en exposant les faits telsquils me paraissent se relier les uns aux autres. Je me proposede revenir plus tard, sil mest possible, principalement sur lecôté expérimental de la question. LA NUTRITION ET LA VIE SYMBIOTIQUE CHEZ LES TSÉTSÉS 491 LA NUTRITION CHEZ LA LARVE Mode de fonctionnement de lépithélioi conséquences biologiques. Ainsi que je lai déjà montré dans mon précédent travail surGlossina pal palis (1), les larves de Glossines, comme celles desPupipares types, sont exclusivement nourries pendant touteleur vie intra-utérine aux dépens de la sécrétion particulière. Fig. 1. — Coupe sagittale dune larve de glossine, montrant les grands traitsde lorganisation digestive : E, sac stomacal provenant de laccumulationdans lintestin moyen dune masse énorme de plasma nourricier; P, pro-ventricule; Z, zone des symbiotes larvaires. des glandes annexes de lappareil femelle. Ces glandes#se rami-fient à linfini et prennent un développement tout particulierchez la mouche mère, au cours de la gestation. La sécrétion nutritive est une émulsion de couleur blanchequi remplit les fonctions du lait chez les mammifères et peutêtre biologiquenient assimilée à ce dernier. La larve se gorgede ce lait avec une abondance telle que son intestin moyenfinit par former un sac volumineux, remplissant plus des deuxtiers de la cavité du corps (fig. \,E). On constate ainsi que, (1) La Glossina palpaiis, sa biologie, son rôle dans la transmission desTrypanosomiases, Thèse Fac. Se. Pans, 1909; et Maktin, Leboeuf et Roldalu,La Maladie du


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