. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. Dans le premier cas, on a une faille normale (Sprung, normale Verwerfung, etc.) (1), qui correspond à une extension. Dans le second cas, on a une faille inverse (Ueberschiebung, Ueber- sprung, etc.), qui correspond aune contraction. Puisque la grande majorité des géologues sont d'accord pour considérer les dislocations de l'écorce terrestre comme le résultat de la contraction de l'intérieur du globe, il en résulte que les failles inverses répondent seules au sens des mouvements qui tendent à se produire et que ce sont elles qui


. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. Dans le premier cas, on a une faille normale (Sprung, normale Verwerfung, etc.) (1), qui correspond à une extension. Dans le second cas, on a une faille inverse (Ueberschiebung, Ueber- sprung, etc.), qui correspond aune contraction. Puisque la grande majorité des géologues sont d'accord pour considérer les dislocations de l'écorce terrestre comme le résultat de la contraction de l'intérieur du globe, il en résulte que les failles inverses répondent seules au sens des mouvements qui tendent à se produire et que ce sont elles qui doivent jouer le rôle prédominant. Cette conclusion est en désaccord avecla règle des mineurs, dite règle de Schmidt, suivant laquelle les rejets ont lieu comme si le toit de la faille avait glissé sur le mur, et comme celle-ci est évidem- ment un résultat empirique des observations faites dans les travaux de mines; nous venons ainsi nous heurter à une contradiction avec les faits. Mais cette contradiction est plus apparente que réelle; d'ailleurs la règle de Schmidt n'est pas absolue, c'est une moyenne d'obser- vations, comportant comme telle des exceptions; les traités d'exploi- tation de mines ne manquent pas d'en signaler et les failles inverses sont nombreuses, paraît-il, dans les houillères de la Grand-Combe, dans les Mines d'Andréasberg, etc. Nous devons mentionner d'abord que dans les houillères un assez grand nombre des failles sont contemporaines de la formation du gisement : telles sont, par exemple, les failles de tassement qui, lors de la dernière réunion extraordinaire de la Société géologique, nous ont été montrées par M. Fayol, dans les tranchées de la mine de Commentry. Les accidents de ce genre sont excessivement nombreux (1) Pour toutes ces questions de nomenclature il convient de se reporter à l'ex- cellent ouvrage publié par notre confrère M. de Margerie


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