. Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. Geology; Paleontology. ET LEURS CAILLOUTIS. 35 moins amples, dont le principal résultat a été des invasions répétées des eaux marines sur les continents, suivies du retrait de ces eaux. C'est pendant une oscillation complète, affaissement lent, accom- pagné d'une période d'immersion, puis d'une période de soulèvement avec émersion, que se sont déposées les séries bien connues que M. Van den Broeck et moi avons appelées « cycles sédimentaires » (1). Toutefois, ces oscillations du sol sont toujou
. Bulletin de la Société belge de géologie, de paléontologie et d'hydrologie. Geology; Paleontology. ET LEURS CAILLOUTIS. 35 moins amples, dont le principal résultat a été des invasions répétées des eaux marines sur les continents, suivies du retrait de ces eaux. C'est pendant une oscillation complète, affaissement lent, accom- pagné d'une période d'immersion, puis d'une période de soulèvement avec émersion, que se sont déposées les séries bien connues que M. Van den Broeck et moi avons appelées « cycles sédimentaires » (1). Toutefois, ces oscillations du sol sont toujours plus ou moins loca- lisées; dès lors, elles n'ont pas, sur toute l'étendue mise en mouve- ment, la même amplitude. Prise dans son ensemble, l'oscillation présente son maximum d'am- plitude vers le centre de la partie en mouvement, et cette amplitude diminue progressivement jusqu'aux bords qui restent fixes. Prise localement dans une région du grand bassin soumis à l'oscilla- tion, une surface donnée, à moins qu'elle ne se trouve précisément dans la partie centrale, voit ses points se mouvoir comme si son plan tournait autour d'une charnière fixe, plus ou moins éloignée de la région considérée. Dans notre pays, pendant les temps tertiaires et quaternaires, les choses se sont toujours passées comme si le sol se mouvait autour d'une charnière dirigée, d'une manière générale, de l'Est vers l'Ouest (avec inclinaisons tantôt vers l'Ouest-Sud-Ouest, tantôt vers l'Est-Sud-Est), charnière qui se trouverait assez loin sous la mer du Nord. Cette disposition peut être schématiquement représentée par la figure suivante, projetée sur le plan vertical : M A*. Soit NN' le niveau de la mer. A est la projection de la charnière autour de laquelle se font les mouvements d'oscillation d'une terre dont AS représente l'affaissement maximum, la ligne de rivage
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