. Gazette des beaux-arts . nser ses revenus pourdautres que les Français. Elle devrait se souvenir que lapport delétranger nest pas indifférent au succès de ses Expositions et que,par conséquent, cet apport contribue à grossir les recettes; mais, enfait, elle est maîtresse de ses actes ; nous né venons pas lui con-tester le droit dagir à sa convenance. La Société peut déclarerdemain que les ouvrages des artistes étrangers seront considéréscomme hors concours, bien que par cette mesure elle risque den-traîner labstention dartistes déjà fort goûtés du public et dontlexemple profite à tout le mon
. Gazette des beaux-arts . nser ses revenus pourdautres que les Français. Elle devrait se souvenir que lapport delétranger nest pas indifférent au succès de ses Expositions et que,par conséquent, cet apport contribue à grossir les recettes; mais, enfait, elle est maîtresse de ses actes ; nous né venons pas lui con-tester le droit dagir à sa convenance. La Société peut déclarerdemain que les ouvrages des artistes étrangers seront considéréscomme hors concours, bien que par cette mesure elle risque den-traîner labstention dartistes déjà fort goûtés du public et dontlexemple profite à tout le monde. Pour notre part, nous regret-terions de lui voir prendre une décision aussi radicale, mais nousxxxiv. — 2° péiuode. 5 M GAZETTE DES BEAUX-ARTS. nous consolerions en pensant que cette décision met fin au régimediniquités dont nous sommes les témoins et qui atteint dune fa-çon grave le renom de loyauté dont jouissaient nos artistes enFrance et par delà les frontières. ALFRED DE GUSTAVE MOREAU (deuxième et dernier article .) III mu S* Sg7Î!$ ^ffl aftâj|b t^£w? Îpi8| BU H \fa^jé$& 3W Jpis f^ffibJr Use! onner une nouvelle vie à la tradition morte, uneréalité plastique au rêve, une forme à lidéepure, cest pratiquer lenchantement de et charmant labeur! Hélas! il ne suffit pasdun désir pour évoquer à létat dimage définieles sentiments abstraits et les fictions idéales :le désir serait sans vertu sil nétait conduitet servi par une intelligence et des moyens di-gnes de lui. Après limagination créatrice qui vivifie la matière inerte,il faut lart, qui ordonne les éléments de lœuvre et qui procède daprèsles principes dune esthétique raisonnéeet nettement déduite. Lidée,cest lor ou cest le plomb; cest le métal en fusion. Il faut jeter cettefonte dans un moule qui lui convienne, qui la reçoive tout entièreet ne reçoive quelle, qui soit dun galbe pur et beau, dun profil gra-cieux et noble; enfin, sil
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