. L'étang des soeurs-grises . té Sancé et Pré Jai eu tort, je me repens, et jene demande plus quà me rattraper ! En présentant de nouveau son verre à Sosthène qui le remplit, elle le vidaune seconde fois avec la même avidité fiévreuse. Un hourra enthousiaste accueillit cette rentrée de la jolie enfant; la gaieté netarda pas à atteindre ses plus extrêmes limites, et bientôt tout le monde se mità parler en même temps. Tout à coup, Brin-de-Tulle jeta un cri qui amena un moment de silence. — Quoi!... quy a-t-il? demandèrent quatre ou cinq voix. — Quel est linsolent?... ajouta le jeune de S


. L'étang des soeurs-grises . té Sancé et Pré Jai eu tort, je me repens, et jene demande plus quà me rattraper ! En présentant de nouveau son verre à Sosthène qui le remplit, elle le vidaune seconde fois avec la même avidité fiévreuse. Un hourra enthousiaste accueillit cette rentrée de la jolie enfant; la gaieté netarda pas à atteindre ses plus extrêmes limites, et bientôt tout le monde se mità parler en même temps. Tout à coup, Brin-de-Tulle jeta un cri qui amena un moment de silence. — Quoi!... quy a-t-il? demandèrent quatre ou cinq voix. — Quel est linsolent?... ajouta le jeune de Sancé, qui commençait à êtrenotablement gris. Tous les regards sétaient tournés, ironiquement anxieux^ vers Brin-de-Tullc. — Beverley a disparu!... dit celle-ci, en indiquant la place de lamphitryonqui était vide. — Tiens ! cest vrai,,, on la enlevé... — Qua-t-on fait de Beverley? — Je demande que lon arrête Bré et quon le pende, sil ne nous lerend pas. LES NUITS DU BOULEVARD 113. Entrée de U rue basse du Rempaii et du Madeleine. Et toute la se mit à appeler eu chœur suVVair des Lampions : — Beverley! Bevedey! Bevcrley ! Avec un bruit assourdissant de couteaux ettlc fourchettes sur les assiettes et sur les verres. ^ ... Mais Beverley ne songeait guère à ce qui se passait cà ses côtés; il ne prêtaitaucune attention aux appels joyeux que sa dispantion avait provoqués. îl sétait dissimulé derrière la draperie qui masquait la porte de communica-tion, et son regard plongeait avidement dans le salon vert où un nouveau clientvenait dentrer. LiV. 15. A. Fayard, ôiilour. lo Ce client, cétait Cardinet. Celui-ci navait pas de faux nez; quand il quitta son pardessus, il apparutdans toute la splendeur morne dune tenue de rigueur : Habit et pantalon cravate blanche; gilet k cœ En entrant, il était allé serrer la main de Lombard, et avait fait au garçonqui le suivait un signe qui l


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