. Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement. illaire (allem. Kiefergelsnk, angl. Temppro-maxillary articulation). Cettearticulation, où se passent tous les mouvements de la mastication, se modifie con-sidérablement, comme nous le verrons plus loin, suivant le mode de locomotiondelà mandibule ou, ce qui revient au même, suivant le régime alimentaire auquelest soumis lanimal. Chez lhomme, la configuration de ses surfaces articulairesla fait ranger dans le genre des articulations bi-condyliennes. 1° Surfaces articulaires. — Des deux surfaces articulaires de larti
. Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement. illaire (allem. Kiefergelsnk, angl. Temppro-maxillary articulation). Cettearticulation, où se passent tous les mouvements de la mastication, se modifie con-sidérablement, comme nous le verrons plus loin, suivant le mode de locomotiondelà mandibule ou, ce qui revient au même, suivant le régime alimentaire auquelest soumis lanimal. Chez lhomme, la configuration de ses surfaces articulairesla fait ranger dans le genre des articulations bi-condyliennes. 1° Surfaces articulaires. — Des deux surfaces articulaires de larticulation tem-poro-maxillaire, lune, linférieure, appartient au maxillaire inférieur; lautre, lasupérieure, au temporal : a. Surface maxillaire. — Du côté du maxillaire, nous avons les deux condyles decet os (ostéologie, p. 195). Ce sont deux saillies ellipsoïdes, mesurant en moyenne20 à 22 millimètres de longueur sur 7 ou 8 millimètres de largeur. Chez lhomme,ces deux saillies se dirigent obliquement de dehors en dedans et davant en arrière, ARTHROLOGIE. de telle façon que leurs grands axes, prolongés en dedans, se rencontreraient un peu en avant de la partie centrale du trouoccipital ; leurs petits axes, prolongés enavant, se rencontreraient de même unpeu en avant de la symphyse du menton. Les condyles du maxillaire occupent,comme nous lavons dit plus haut, la por-tion postérieure et supérieure des bran-ches montantes, et nous ferons remarquerà ce sujet que la hauteur de ces branches,trèsAariable suivant les espèces, est dau-tant plus considérable que la voûte pala-tine se trouve plus éloignée de la base ducrâne. Autrement dit, il y a une corréla-tion constante entre la hauteur de labranche du maxillaire et la hauteur dumassif facial : cest ainsi que cettebranche, à peine ébauchée chez les ron-geurs, saccentue chez les carnassiers,pour acquérir chez lhomme et chez lesanthropoïdes son plus haut degré dedéveloppement. Envisagé dans s
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