. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . , ce nest DE NAVARRE. Qï pas une merveille ; mais si le foi! L-bat le fort, il en doit êlre loue detout le monde. De nommer les per-sonnes , ce seroit, ce me semble,faire tort à la vérité, après lavoir vuecaches sous un si misérable habit,que personne nen faisoit cas • maisrien nempêche de nommer celle parle moyen de laquelle se sont faites lesgrandes actions dont je yais vousentretenir. COTVTKS TIF. I, A HKIMÎ XLir CONTE. La chaste persévérance (lune jeune fillequi résista aux opiniâtres p
. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois, reine de Navarre. Nouv. éd. ornée de 75 jolies gravures . , ce nest DE NAVARRE. Qï pas une merveille ; mais si le foi! L-bat le fort, il en doit êlre loue detout le monde. De nommer les per-sonnes , ce seroit, ce me semble,faire tort à la vérité, après lavoir vuecaches sous un si misérable habit,que personne nen faisoit cas • maisrien nempêche de nommer celle parle moyen de laquelle se sont faites lesgrandes actions dont je yais vousentretenir. COTVTKS TIF. I, A HKIMÎ XLir CONTE. La chaste persévérance (lune jeune fillequi résista aux opiniâtres poursuitesdun des plus grands Seigneurs deFrance. Agréable dénouement pour laDemoiselle. Uains une des meilleures villes dela Touraine demeurent un seigneurde grande et illustre maison , qui dèssa jeunesse avoit été élevé en pro-vince. Tout ce que je puis vous diredes perfections et des grandes vertusde ce jeune prince , est quil netrouva jamais son pareil. À lâge dequinze ans il prenoit plus de plaisirà courre et à chasser, quà regarderles dames. Etant un jour dans une ±2. «>i CONTE-S OF. LA REINE plus lair dune fille de qualité, on dune princesse , que dune bour-geoise , fut long-temps à la considé il navoil. jamais aime , ilsrntil dans son cœur un plaisir qui nelui etoit pas ordinaire. De retour danssa chambre, il sinforma de celle quilavoit vue à léglise, et se ressouvintquautrefois étant toute jeune elleavoit souvent joue au château avecsa soeur , à laquelle il la fit recon-noilre. Sa sœur lenvoya quérir, luilit fort bon accueil, et la pria de lavenir voir souvent. Elle y alloit quandily avoit noce ou assemblée. Le jeuneprince la voyoit volontiers , et sivolontiers quil songea à il savoit quelle etoil de ba - .•naissance, il crut quil auroit-aisé-ment ce quil demandoit. IVavant pasoccasion de lui parler, il lui envoyaiun gentilhomme de sa chambre, al ec DE SA V A R K E. ordre de linformer de ses intenti
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