. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. 552 BOTANIQUE même origine que celui du Tamus. La description de Mohl se rapporte à des Tesludinaria arrivés à leur troisième année. Il ne paraît pas avoir observé de germinations de Tamus. M. Biicherer (1) a vérifié et complété les observations de Dutrochet. M. Hùcherer admet aussi que le tubercule du Tamus résulte de l'ac- croissement du premier entre-nÅud de la tige principale (epicotyle Glied). Mais il fait observer que la racine principale est rejetée latéralement par l'accroissement inéquilatéral du tubercule. Le tubercule a
. Compte rendu. Science; Science -- Congresses. 552 BOTANIQUE même origine que celui du Tamus. La description de Mohl se rapporte à des Tesludinaria arrivés à leur troisième année. Il ne paraît pas avoir observé de germinations de Tamus. M. Biicherer (1) a vérifié et complété les observations de Dutrochet. M. Hùcherer admet aussi que le tubercule du Tamus résulte de l'ac- croissement du premier entre-nÅud de la tige principale (epicotyle Glied). Mais il fait observer que la racine principale est rejetée latéralement par l'accroissement inéquilatéral du tubercule. Le tubercule adulte serait, pour cet auteur, comme pour M, Dutrochet, une tige radiciforme allongée résultant du développement du premier entre-nÅud de la tige principale. II. â Développement du tubercule du tamus comiuxis. STADES successifs DE LA JEUNE PLANTE. Pour élucider la formation du tubercule du Tamus, j'ai déterminé la structure de la jeune plante à ses divers stades de développement, depuis l'embryon tel qu'il est dans la graine mûre jusqu'au moment oîi le tubercule est bien caractérisé. Il n'y a pas trace de tubercule dans l'embryon, la première indication de cet organe n'est sensible que dans la plante en germination. Stade I. â Nous prendrons comme premier stade de développement du tubercule l'état dans lequel nous le voyons lorsque la première feuille de la jeune plante, très petite et dépourvue de limbe, commence à sortir de la gaine cotylédonaire (fig. 1). Cette feuille (f^, fig. i) est recourbée en crochet dans sa région supérieure, de sorte que la partie qui fait tout d'abord saillie en dehors de la gaine cotylédonaire n'est pas le sommet de la feuille, mais le haut du pétiole. Toute la partie du coty- "^' ^' lédon supérieure à la gaine reste enfermée dans la graine pour absorber la réserve nutritive. La gaine embrasse complètement l'axe hypoc
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