L'Art et les moeurs en France . HENRI MONNIER — GAYARNI 177 la abandonné. Ses héros sont des gens médiocres : étu-diants, commerçants, bourgeoisie ; sil célèbre, auprèsdeux, la beauté, la grâce, la jeunesse, il nen est pasmoins vrai quil les exalte dans les milieux dont sestamusé Henri Monnier. Ses Ghicards sont des cousins deMonsieur Prudhomme, ses lorettes et ses débardeurssont les filles des protagonistes du roman chez la por-tière. Les bals masqués où il nous conduit ne ressemblentpas à la soirée élégante présidée par la maréchale etdécrite dans VEducation sentimentale. Ce sont plutôt lesp
L'Art et les moeurs en France . HENRI MONNIER — GAYARNI 177 la abandonné. Ses héros sont des gens médiocres : étu-diants, commerçants, bourgeoisie ; sil célèbre, auprèsdeux, la beauté, la grâce, la jeunesse, il nen est pasmoins vrai quil les exalte dans les milieux dont sestamusé Henri Monnier. Ses Ghicards sont des cousins deMonsieur Prudhomme, ses lorettes et ses débardeurssont les filles des protagonistes du roman chez la por-tière. Les bals masqués où il nous conduit ne ressemblentpas à la soirée élégante présidée par la maréchale etdécrite dans VEducation sentimentale. Ce sont plutôt lespalais fréquentés par la reine Bacchanale. Tous, dominoset clodoches, ont payé trente sous le droit de conduiredes quadrilles échevelés et de narguer le municipal deservice. Leurs costumes de louage ne sont ni riches, nifrais. Souvent ils ont passé au Mont-de-Piété pour réunirles sommes indispensables à une orgie bruyante et peucoûteuse. Et voici un bout de dialogue surpris, dans uncouloir, e
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