. Bulletin de la Société botanique de Genève. Fig. 22 bis — Symplocos Klotzschii Brd. —Ovule enveloppé par le tégument, avec tétra-sporange, dont la mégaspore commence à sedifférencier. Nous avons rencontré des embryons adventifs qui paraissaientprocéder des cellules du tégument. Le fruit est une espèce de drupe au début, puis la paroi formée parPhypanthium se sclérifie. Il y a une ou deux semences à albumenréduit. Nous avons fait cette recherche embryologique dans le but de (43) M. CHIRT01U. LACISTEMACEES ET SYMPLOCACÉES 359 préciser les affinités des Symplocos avec les autres Gamopétales ou
. Bulletin de la Société botanique de Genève. Fig. 22 bis — Symplocos Klotzschii Brd. —Ovule enveloppé par le tégument, avec tétra-sporange, dont la mégaspore commence à sedifférencier. Nous avons rencontré des embryons adventifs qui paraissaientprocéder des cellules du tégument. Le fruit est une espèce de drupe au début, puis la paroi formée parPhypanthium se sclérifie. Il y a une ou deux semences à albumenréduit. Nous avons fait cette recherche embryologique dans le but de (43) M. CHIRT01U. LACISTEMACEES ET SYMPLOCACÉES 359 préciser les affinités des Symplocos avec les autres Gamopétales ou avecles Dialypétales avec lesquelles on a pu les apparenter. Les Symplocacées ont donc bien lovule monochlamydé et, dans unecertaine mesure, lépithélium caractéristique de beaucoup de Gamopé-tales. Mais il ne faut pas oublier que le nucelle ténuinucellé se rencontrechez bon nombre de Dialypétales, à commencer par le genre Parnassiadans les Saxifraginées. Chez les Priinulacées, lovule est à deuxté Fig. 23. — Symplocos Klotzschii Brd. — Embryon adventif. Dans lalliance des Pariétales, dont certaines familles rappellent lesSymplocacées, les Dilléniacées ont un ou deux téguments, les Oclmacéesde même^ chez les Caryocaracées il y a deux téguments. On en indiqueégalement deux dans les Théacées auxquels on a parfois rattaché lesSymplocacées. Hallier les ramène vers les Ternstroemiacées, les Marc-graviacées et éventuellement les Linacées. En effet, des Diospyrales elles séloignent par leur tendance à lamultiplication indéfinie des étamines, cas excessivement rare chez lesGamopétales. 360 BULLETIN I>K LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENEVE (44) iM. Stuart a étudié lovule du Camellia theifera. Ici lovule estbitegminé; mais daprès le dessin de cet auteur, le uucelle est aussirapidement résorbé. Il y a aussi une ressemblance entre larchésporedécrit, mais si lon suit Stuart1, le sac embryonnaire ne naî
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