Mémoires . u glaive falutaire de laChirurgie : il eft poftible quon y ait eu quelquefoisrecours trop légèrement ; mais ce neft point la fautede lArt , qui ne prefcrit jamais que des opérationsnécefîaires. Dailleurs , quelques exemples de per-fonnes qui ont réftfté aux confeils éclairés des plusgrands maîtres, & qui nont pas laifTé de guérir,ne prouvent rien contre lopération en général. Caril rcfte à favoir , fi la prudence permettroit quonsexposât k un pareil hazard dont le fuccès eft très-incertain. Au refte , je ne prétends ici que tranf-mettre les préceptes que jai reçus des grands hom-mes


Mémoires . u glaive falutaire de laChirurgie : il eft poftible quon y ait eu quelquefoisrecours trop légèrement ; mais ce neft point la fautede lArt , qui ne prefcrit jamais que des opérationsnécefîaires. Dailleurs , quelques exemples de per-fonnes qui ont réftfté aux confeils éclairés des plusgrands maîtres, & qui nont pas laifTé de guérir,ne prouvent rien contre lopération en général. Caril rcfte à favoir , fi la prudence permettroit quonsexposât k un pareil hazard dont le fuccès eft très-incertain. Au refte , je ne prétends ici que tranf-mettre les préceptes que jai reçus des grands hom-mes qui ont fait la gloire de lAcadémie Royalede Chirurgie ôc de nos Ecoles : leurs fçavantes D A RMESAFEU. 21 ftrudions mont fervi de guide dans la pratique , &je dois a la reconnoiffance & à la vérité , pour dé-truire toutes préventions contraires , laveu publicdu fruit que jen ai tiré, &c de lavantage dont ellesont été aux blelTés confiés à nos ii Traitement des playes « MEMOIRE Sur quelques particulantes concernant lesplayes faites par armes a feu, ! Par M. LE Vacher. J. L nefl: pas rare de trouver fur un champ de ba-taille , des cadavres auxquels on napperçoit aucunemarque qui défigne lendroit où ils ont été frappé parmi les blelfés quon conduit dans les Hôpi-taux militaires , il y en a beaucoup qui périlTent,quoiquà la première infpeâion , on nait trouvé au-cune trace de linftrument qui les a touchés. Ces effets malheureux ne font ignorés daucunChirurgien qui a fuivi les armées. On les a attribuésjufqucs à ce jour à limpreffion de lair ébranlé parle boulet de canon qui a paflé dans le a dit, 5î que la commotion générale qui accom-Jî pagne les blefliires par le canon , étoit un effet de» cette caufe ; & que lair comprimé , condenfé &îj pouflé très-promptement par un boulet mu avecw une grande vîtefle , agilloit fur le corps avec plus)} de force & y produifoit


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