Revue de l'art chrétien . un seul peut être désigné parlinscription:cest Sixte IV,qui mourut en 1484. Lensembledes formes et des ornements de lanneau indique clairementquil provient de lItalie et quil appartient à une époque oùles préludes de la Renaissance (nous signalons comme détailles cornes dabondance accompagnant deux côtés de lan-neau) trouvaient déjà partout un accueil favorable. A. BREUIL. (La suite à un prochain numtroj. PISCINE DE LEGLISE DAHUN (CREUSE; Monsieur le Directeur, Je vous envoie la gravurede la piscine de lancienmoustier dAhun, daprèsun dessin de M. AntoineRoy, qui a rec


Revue de l'art chrétien . un seul peut être désigné parlinscription:cest Sixte IV,qui mourut en 1484. Lensembledes formes et des ornements de lanneau indique clairementquil provient de lItalie et quil appartient à une époque oùles préludes de la Renaissance (nous signalons comme détailles cornes dabondance accompagnant deux côtés de lan-neau) trouvaient déjà partout un accueil favorable. A. BREUIL. (La suite à un prochain numtroj. PISCINE DE LEGLISE DAHUN (CREUSE; Monsieur le Directeur, Je vous envoie la gravurede la piscine de lancienmoustier dAhun, daprèsun dessin de M. AntoineRoy, qui a recueilli dans unalbum un grand nombre devues de monuments du dé-partement de la Creuse, Sonfrère, M. Elle Roy, sous-chefde bureau au ministère descolonies, a bien voulu mefournir une partie des ren-seignements qui figurentdans cette courte notice. Le Moustier dAbun nestplus aujourdhui quuneruine délaissée ; de toutesles richesses des XP, XV etXVP siècles qui ont laissé lempreinte de leur passage;, il ne. JI.( BOUUEWl/lE. .OliPRtS .ANTOINE, RUi IMSCINE DR LÉdLISE daiHN. 29 reste quune piscine et le portail (|ui offrent encore cpielqueintérêt ^ Le portail est du style ogival de la première moitié duXV^ siècle; il est décoré de nervures et dentrelacs composésdanimaux fantastiques, de vignes et de capricieux arabesquesqui reposent sur une console. Au-dessous^ règne une rangée deniches couronnées de dais, surmontés de leurs pinacles, ren-fermant autrefois les statues des douze apôtres. Les nichessont soutenues par des fûts de colonnes, ornées de chapitauxet terminées par une base appuyée sur un dé, lequel pose surune plinthe qui occupe toute la largeur du côté du portail ;il est terminé à droite et à gauche par un contrefort qui setrouve accompagné de trois niches, couronnées de leur daiset pinacles, malheureusement toutes veuves de leurs statuesdont les débris jonchent le cimetière. Le portail est coupé au milieu par un pilier,


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