. Bruxelles à travers les âges . part. Le Conseil délibéra. On y fit valoir, contre toute allocation de subside communal,que cétaient les faubourgs surtout qui profiteraient de la route vers le bois, et lonsoutint, M. Henri de Brouckere insista particulièrement en ce sens, quil fallaitajourner toute intervention jusquà lincorporation des faubourgs à la ville — rêveque beaucoup poursuivaient à ce moment et qui ne devait jamais se réaliser. Finalement le Conseil vota un subside maximum de 5o,ooo francs, payable endix années, par échéances de 10,000 francs. CHAPITRE III. Mais le problème que lo


. Bruxelles à travers les âges . part. Le Conseil délibéra. On y fit valoir, contre toute allocation de subside communal,que cétaient les faubourgs surtout qui profiteraient de la route vers le bois, et lonsoutint, M. Henri de Brouckere insista particulièrement en ce sens, quil fallaitajourner toute intervention jusquà lincorporation des faubourgs à la ville — rêveque beaucoup poursuivaient à ce moment et qui ne devait jamais se réaliser. Finalement le Conseil vota un subside maximum de 5o,ooo francs, payable endix années, par échéances de 10,000 francs. CHAPITRE III. Mais le problème que lon croyait tranché était loin de sa solution. Les plansqui au premier abord avaient vivement frappé limagination du public, ferméejusqualors aux perspectives que promettait leur réalisation, furent reconnus impar-faits par le gouvernement. Celui-ci réclama des modifications, et la ville sy de Joncker et Jourdan, à leur tour, proposèrent des changements qui déplurenttout autant à Cavalcade organisée a loccasion du xxve anniversaire de Léopold Ier. Char de Liège. A ces difficultés vinrent sen joindre de nouvelles qui, dès le début, sannoncèrentvives et compliquées. Cétait la question dargent, et une sorte de rivalité deparcimonie entre la ville et lEtat, dont le principal souci était de se décharger lunsur lautre réciproquement des dépenses que létablissement de lavenue occasion-nerait, et que lon prévoyait très considérables. De longs mois sécoulèrent en vaines discussions, et lon put croire, à voir cestergiversations et ces perplexités, que lon naboutirait jamais. Mais des architectesavaient été séduits par le problème. Dans la presse, lidée de relier le bois à la villepar une promenade monumentale avait excité des enthousiasmes. De nouveauxplans furent élaborés par des particuliers. On les exposa et on les défendit dansles journaux. MM. Cluysenaar et Carton de Wiart adressèrent au Collège


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