. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. ccoutumé à naprouver que ce qui eunaturel. Les enchantemens ne réuniraient pas aujour-dhui avec des Français ou des Anglais. Mais du temsdu TaJJe ils étaient reçus dans toute lEurope, & re-gardés prefque comme un point de foi par le peuplefuperititieux dItalie. Sans doute un homme qui vientde lire M. Locke ou M. Âddïfihn, fera étrangementrévolté de trouver dans la Jérufalem un forcier chré-tien , qui tire Renaud des mains des forciers mahomé-tans. Quelle fantaifie denvoyer Vbalde & fon compa-gnon à un vieux & fain


. La Henriade : divers autres poemes, et toutes les piéces relatives à l'épopée. ccoutumé à naprouver que ce qui eunaturel. Les enchantemens ne réuniraient pas aujour-dhui avec des Français ou des Anglais. Mais du temsdu TaJJe ils étaient reçus dans toute lEurope, & re-gardés prefque comme un point de foi par le peuplefuperititieux dItalie. Sans doute un homme qui vientde lire M. Locke ou M. Âddïfihn, fera étrangementrévolté de trouver dans la Jérufalem un forcier chré-tien , qui tire Renaud des mains des forciers mahomé-tans. Quelle fantaifie denvoyer Vbalde & fon compa-gnon à un vieux & faint magicien , qui les conduit juf-quau centre» de la terre ! Les deux chevaliers fe pro-mènent-!à fur le bord dun ruiffeau rempli de pierresprécieufes de tout genre. De ce Leu on les envoie àAfcalon , vers une vieille , qui les tranfporte amTi-tôrdans un petit bateau aux ifles Canaries. Ils y arriventfous la protection de Dieu , tenant dans leurs mainsune baguette magique ; ils sacquittent de leur ambaf- .ygy i .m .. ..—.^ffil^svc. Chapitre septième. .&&,! *g,# 3*3 fade ? & ramènent au camp des chrétiens le brave Re-naud , dont toute larmée avait grand befoin. lincor cesimagina-ions dignes des contes de Fées n* ainlique fon Armide eft une copie àAlcme. Ceft-là fur-tout ce qui fait que tant de littérateurs Italiens ont misVArioJIe beaucoup au deffus du Tajfe, Mais quel était ce grand exploit, qui était réfervé àRenaud! Conduit par enchantement depuis le Pic deTénérire jufquà Jérufalem, la providence lavait deftinépour abatre quelques vieux arbres dans une forêt. Cetteforêt eft le grand merveilleux du poëme. Dans les pre-miers chants, Dieu ordonne à larchange Michel deprécipiter dans lenfer les diables répandus dans lair,qui excitaient des tempêtes, & qui tournaient fon ton-nerre contre les chrétiens , en faveur des mahomé leur défend abfclùment de fe mêler déformaisdes affaires des


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