. Les vacances . an ! merci de tonsouvenir et de ton amitié pour la pauvre orpheline. CAMILLE. Sophie, chère Sophie, tu sais bien que noussommes tes sœurs, que maman est ta mère ! pour-quoi nous affliges-tu en tattristant toi-même? SOPHIE. Pardon, bonne Camille; oui, jai tort! jai réel-lement trouvé ici une mère et des sœurs. — Et des frères, sécrièrent ensemble Léon,Jean et Jacques. — Merci, mes chers frères, dit Sophie en sou-riant. Jai une famille dont je suis fière. — Et heureuse, nest-ce pas? dit tout bas Mar-guerite dun ton caressant et en lembrassant. — Chère Marguerite ! répondit Sophi


. Les vacances . an ! merci de tonsouvenir et de ton amitié pour la pauvre orpheline. CAMILLE. Sophie, chère Sophie, tu sais bien que noussommes tes sœurs, que maman est ta mère ! pour-quoi nous affliges-tu en tattristant toi-même? SOPHIE. Pardon, bonne Camille; oui, jai tort! jai réel-lement trouvé ici une mère et des sœurs. — Et des frères, sécrièrent ensemble Léon,Jean et Jacques. — Merci, mes chers frères, dit Sophie en sou-riant. Jai une famille dont je suis fière. — Et heureuse, nest-ce pas? dit tout bas Mar-guerite dun ton caressant et en lembrassant. — Chère Marguerite ! répondit Sophie en luirendant son baiser. LES VACANCES 9 — Mes enfants, mes enfants! descendez vite ; ve-nez goûter », dit Mme de Flenrville qui était restéeen bas avec ses sœurs et ses beaux-frères. Les enfants ne se firent point répéter une siagréable invitation; ils descendirent en courantet se trouvèrent dans la salle à manger, autourdune table couverte de fruits et de gâteaux. ît^SJ. Il lui prit les mains avec affection. Tout en mangeant, ils formaient des projetspour le lendemain. Léon arrangeait une partie dépêche , Jean arran-geait des lectures à haute voix. Jacques déran-geait tout; il voulait passer toute la journée avecMarguerite pour attraper des papillons et les pi-quer dans ses boîtes, pour dénicher des oiseaux,pour jouer aux billes, pour regarder et copier lesimages. Il voulait avoir Marguerite le matin, la-près-midi, le soir. Elle demandait quil lui laissâtla matinée jusquau déjeuner pour travailler. JACQUES. Impossible ! cest le meilleur temps pour attra-per les papillons. 10 LES VACANCES MARGUERITE. Eh bien alors, laisse-moi travailler crune heureà trois. JACQUES. Encore plus impossible : cest justement le tempsquil nous faudra pour arranger nos papillons,étendre leurs ailes, les piquer sur les planches deliège. MARGUERITE. Comment, les piquer ! Pauvres bêtes ! Je neveux pas les faire souffrir et mourir si cruelle-ment


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