. L'illustration : journal universel . gue de celte pénombre, mollement bercépar les oscillalions du bateau, sans que la pensée dun dan-ger se présente i lesprit Du débarcadère de Pèlerin 11 on entre sous les ombrages de la demeure impériale, où desmarchands de Ihé, des restaurateurs établis sous des tentespourvoient à lalimentalion de la foule. Quoique celte excursion nautique ait son charme, le voyagepar terre est cependant beaucoup plus agréable, par la va-riété et lélégance des lubitationsqui bordent des deux colésle chemin dePéterhoff, depuis la porte triomphale qui sert dentrée à la vill


. L'illustration : journal universel . gue de celte pénombre, mollement bercépar les oscillalions du bateau, sans que la pensée dun dan-ger se présente i lesprit Du débarcadère de Pèlerin 11 on entre sous les ombrages de la demeure impériale, où desmarchands de Ihé, des restaurateurs établis sous des tentespourvoient à lalimentalion de la foule. Quoique celte excursion nautique ait son charme, le voyagepar terre est cependant beaucoup plus agréable, par la va-riété et lélégance des lubitationsqui bordent des deux colésle chemin dePéterhoff, depuis la porte triomphale qui sert dentrée à la ville, jusquà la résidence. Cette route était au-trefois le séjour favori des seigneurs pendant la belle saison;mais la mode sest portée sur dautres points. Arrivé à laneuvième verste, la route sest rapprochée du golfe quon dé-couvre, et, plus loin, le monastère de Saint-Serge apparaîtbientôt au milieu des pMes boultaux de la rive, avec les cou-pole» de sa principale église et sa mui aille denceinte. Ce. : la famille impi couvent est le lien de pèlerinage le plus renommé de la con-trée. Il contient quatre éalises, une maison dinvalides fon-dée par la Zouboff, et un cimetière où se trouventles lombes de quelques grands personnages : le père Ignace,prieur du monasière de Saint-Serge, est un ancien militaire,élève de lécole du génie, recommandable aujourdhui parses connaissances et par sa piété. On grand nombre dIiabitanls de Saint-Pétersbourg, genséconomes de leur temps, font leur pèlerinage à Saint-Serge,le jour même où le plaisir les appelle à Péterhoff. Toutdiffère dans le but des deux localités, mais les pauvres gensfont leur salut comme ils le peuvent. Cest principalement àleur égard que lintenlion doit être réputée pour le fait. Onarrive à la sainte demeure les pieds nus; mais le vœu accom- pli, le bout de cierge allumé, après avoir courbé le front jus-quà tfrre devant les saintes images, on se chau


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