Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . t. En cefte ilTue peniteocc le rencontre, pleu-rante en Tain,& qui afflige le mifcrable outre fa condi telle eft la peinture & image des Brigueurs des
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . t. En cefte ilTue peniteocc le rencontre, pleu-rante en Tain,& qui afflige le mifcrable outre fa condi telle eft la peinture & image des Brigueurs des chofesmondaines. Parquoy, ( dit Lucian ) confidere ficeftton profit dentrer & pénétrer en tels lieux par portesdorées, & beau coxnmencement, & eftre repoufle mifera-blemcnt par la porte de derrierejdiffemblable à lentrée. Sidonc ainfi eft,comme aufTi lcxpeiience fouuent le déclarepourquoy affe^ons nous tant ceft accez, auquel rarementcorrelpond lyfiue^ou de tel accez eftre repouirez,eftimonsnous eftre miferables ? Confiderons donc le did du poète Au , Aux inexperimentez, le feruice jlobferuance, la Epift-^pî,conucrfation de lhommepuiirant,eft choie douce;maisau ftre i9*contraire eftime lexpérimenté. %yffolo^ue ioyetix êivn .yCàmcutyCjiii Uifa perdre lepro»ce\kvn Payfant y pour ne luy nmir donné que desfigtéesjtem^ comme fept ^dt^ocats furent trannet^morts k VddouéfansUngue,. morales C H A p. IZ. Oge florentin recite dVn bon homme devi!lage,qui auoit vn procez : pour linftru-(flion & conduite duquel il f addrefîa à vnH Aduocat, auquel pour tous prefens il nedonna que des figues. Aduint que le villa-geois perdit fa caufc. Dequoy aduerty, Tetranfporna par deuers fondit Aduocat ,auquel il demanda,quel poinâ: luy auoit feiâ: perdre fa matière. LAduocatluy refpond : Compère amy , les figues que vous mauezdonneeSjOnt efté occafion de la perte de voftre procez:caielles mont tellement glacé la langue, & refroidy labou-che,quil n
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