. Bulletin de la Société géologique de France. confirmer la non-perfo-ration du limbe ; dans ceux ci, tant du côté ventral que du côtédorsal, les cônes saillants qui reproduisent en sens inverse lescavités, ne montrent jamais de brisure à leur sommet indiquantlablation dun prolongement quelconque. Toutefois cette obser-vation seule neût évidemment pas suffi à démontrer labsencedune communication entre les cavités dorsales et ventrales, caron aurait pu objecter que le canal qui reliait celles-ci pouvait êtresi ténu que la roche navait pu y pénétrer et quainsi lempreintenen avait pas été conserv


. Bulletin de la Société géologique de France. confirmer la non-perfo-ration du limbe ; dans ceux ci, tant du côté ventral que du côtédorsal, les cônes saillants qui reproduisent en sens inverse lescavités, ne montrent jamais de brisure à leur sommet indiquantlablation dun prolongement quelconque. Toutefois cette obser-vation seule neût évidemment pas suffi à démontrer labsencedune communication entre les cavités dorsales et ventrales, caron aurait pu objecter que le canal qui reliait celles-ci pouvait êtresi ténu que la roche navait pu y pénétrer et quainsi lempreintenen avait pas été conservée. 316 OEHLERT Une autre preuve de labsence de lindépendance des cavités entreelles nous a été fournie par un fragment de roche (fig. i), danslequel est engagé un céphalothorax de Trinucleus, sectionné sui-vant un plan perpendiculaire au limbe. Les moulages des cavitésdorsales et ventrales sont représentés par des saillies en forme detroncs de cône dont les petites bases sont^situées lesi^unes vis-à-vis. Fig. j. — Coupe transversale dun moule externe du limbe de T. Bureaui. Gros. 3/1. des autres, sans toutefois se toucher. Quelques-uns de ces troncsde cône sont brisés accidentellement ; la carapace a disparupartout, sauf sur quelques points où elle recouvre encore les sailliesconoïdes. Nous ferons observer que tout lespace compris entre lelimbe et la doublure est vide, largile nayant pas pénétré entre cesdeux lamelles; cette dernière circonstance a évidemment favorisé,dans la compression subie par la roche, le rapprochement de cesdeux parties du céphalothorax, mettant ainsi en contact les som-mets des cônes. La distance comprise entre ceux-ci dans la figureci-dessus, correspond au tégument dorsal et au tégument ventral,mais ceux-ci devaient être primitivement beaucoup plus écartéslun de lautre pour laisser la place suffisante aux parties molles delanimal. On sait, en effet, que dans les Crustacés, dont les téguments


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