Revue de l'art chrétien . « les propriétés apparte-nant non pas aux particuliers, mais à lacorporation tout entière, cest-à-dire à leurséglises (-) ». Cette corporation aurait-elledonc été considérée sous des empereurspaïens, comme ayant une existence légale ?Pour expliquer un fait aussi étrange, M. deRossi a eu recours à une hypothèse basée,dailleurs, sur des arguments sérieux : depuislongtemps, il sétait fondé, à Rome, un grandnombre de corporations, ayant, les unes unbut religieux [Cul/ores Jovis, Hcrcnlis,<i\.z.),les autres un but industriel. LÉglise nepouvait pas invoquer un but indust


Revue de l'art chrétien . « les propriétés apparte-nant non pas aux particuliers, mais à lacorporation tout entière, cest-à-dire à leurséglises (-) ». Cette corporation aurait-elledonc été considérée sous des empereurspaïens, comme ayant une existence légale ?Pour expliquer un fait aussi étrange, M. deRossi a eu recours à une hypothèse basée,dailleurs, sur des arguments sérieux : depuislongtemps, il sétait fondé, à Rome, un grandnombre de corporations, ayant, les unes unbut religieux [Cul/ores Jovis, Hcrcnlis,<i\.z.),les autres un but industriel. LÉglise nepouvait pas invoquer un but industriel, et 1. Christianos esse passus est. fLamprid., Alex. Sev., 43 et 49)- 2. Christiani non ea loca tantum ad quaî conveniresolebant, sed etiam alla habuisse noscuntnr ad jus corpn-ris coriiiiiy id est ccc/esiaruin, non hominuiii siii>iiiii,pcrlineiitiii. (Lact., De iiiorl. pers., 48. — Euseb., , X, 51. ioir Rnw. Soit., t. 1, p. 104. BLCtiue De lHrt chrétien. PL. Intérieur ûc In Crypte tte^ Bape^ Du lil^ jsiccle, au moment De iSa Dccouuctte en \85^. 3ean25apttgte de iaosst. 37 comment aurait-elle invoqué un but reli-gieux, alors que la doctrine chrétienne étaitcondamnée par les lois de lempire ? Maisà ces deux premières catégories dassocia-tions, étroitement surveillées par le pouvoir,était venue, plus tard, sen adjoindre unetroisième qui prit rapidement une extensionénorme : cétaient des sociétés funérairesformées parmi les petites gens, collegiafimera/ica, col/eçia fciutioi-uiu (sociétés aux-quelles de riches bienfaiteurs — patrom— saffiliaient souvent, comme membreshonoraires), afin dassurer à ceux qui enfaisaient partie une sépulture croyance populaire voulait, en effet, quelâme fût errante et malheureuse dans lautrevie si le corps navait pas été brûlé ou ense-veli avec les rites prescrits. Connaissant leculte des Romains pour les morts, les em-pereurs, loin dentraver ces associ


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