L'Art et les moeurs en France . des genres commence àse faire ; mais la farce survit encore au commencementet à la fin des spectacles sérieux sous la forme du Pro-logue où les auteurs donnent libre cours à leur vervepopulaire et des Chansons des comédiens, aïeules loin-taines de nos chansons de Montmartre. Enfin, pour Abraham Bosse, la vie de la rue aussi estun spectacle. Il nous décrit un à un ces « gagne-petit »dont les cris alternent et se mêlent dans la rumeur deParis qui séveille : le crieur deau-de-vie, le marchandde vinaigre roulant son tonnelet sur une brouette, lecureur de puits, le p
L'Art et les moeurs en France . des genres commence àse faire ; mais la farce survit encore au commencementet à la fin des spectacles sérieux sous la forme du Pro-logue où les auteurs donnent libre cours à leur vervepopulaire et des Chansons des comédiens, aïeules loin-taines de nos chansons de Montmartre. Enfin, pour Abraham Bosse, la vie de la rue aussi estun spectacle. Il nous décrit un à un ces « gagne-petit »dont les cris alternent et se mêlent dans la rumeur deParis qui séveille : le crieur deau-de-vie, le marchandde vinaigre roulant son tonnelet sur une brouette, lecureur de puits, le porteur deau, le ramoneur, le mar-chand dhuî, types souvent représentés par lesgraveurs anonymes dont les estampes se vendaient chezMariette et chez Le Blond, types qui, vêtus à une autremode, inspireront de nouveau, cent ans plus tard, Fran-çois Boucher et Bouchardon. Il sarrête au seuil desboutiques pour dessiner le cordonnier, le barbier, lechirurgien, lapothicaire. Il nous conduit à la Galerie du.
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