Revue de l'art chrétien . uelquefois,comme à Reims, non loin du Crucifié, pourrappeler les apprêts de la sépulture duChrist. Partout ailleurs, les imagiers montrent,immédiatement après la Crucifixion, la Dé-position proprement dite, qui a fait partiedu répertoire des imagiers pendant toutela période gothique ; et le Repos du corpsde Jésus dans les bras de Marie, sujetauquel les Italiens ont donné le nom de îla mt ht 3tsns€\)xist. 311 « Pietà », et qui, apparu seulement versJa fin du Moyen-Age, devint surtout fré-quent au temps de la Renaissance. Déposition byzantine. — Le premier typede Déposi
Revue de l'art chrétien . uelquefois,comme à Reims, non loin du Crucifié, pourrappeler les apprêts de la sépulture duChrist. Partout ailleurs, les imagiers montrent,immédiatement après la Crucifixion, la Dé-position proprement dite, qui a fait partiedu répertoire des imagiers pendant toutela période gothique ; et le Repos du corpsde Jésus dans les bras de Marie, sujetauquel les Italiens ont donné le nom de îla mt ht 3tsns€\)xist. 311 « Pietà », et qui, apparu seulement versJa fin du Moyen-Age, devint surtout fré-quent au temps de la Renaissance. Déposition byzantine. — Le premier typede Déposition, celui que nous rencontronssans cesse sur les monuments des XI=et XI 1 siècles (), est dorio;ine byzan- tine. Lancien linteau de la cathédrale deMonopoli (Italie,—fig. yç), comme le tym-pan de San Isidoro de Léon (Espagne,vers II50—fig. 80), reproduit, en en exa-gérant la rudesse et les erreurs de dessin,les plaques divoire et les vantaux de bronzebyzantins () ou allemands {). Le Christ. Fig:. 80. — Tympan de porte méridionale de San Isidoro de Léon (XU*^ siècle).Ascension. — Déposition de croix. — Les saintes Femmes au tombeau. est encore suspendu à la Croix par la maingauche, dont Nicodème, debout, sefforcedarracher le clou à laide dune pince outenaille énorme (^). Ce détail se retrouve,rigoureusement copié, sur les portes de 1. Monopoli, Verceil ; Foussais ; Stânga; San Isidoro,à Léon; San Domingo de Silos ; bas-relief dExternstein,etc. 2. Cet outil devient parfois difforme au point de res-sembler à un levier, à une clef de mécanicien (porteSanta Catalina, Burgos,yfo. y^), etc. Monopoli, Verceil, Léon (San Isidoro),Strasbourg {fig. ^y), sur des chapiteaux dela Daurade (à Toulouse), dElne, sur letombeau de don Ordoiio (à Léon fig. 68)et sur les vantaux de bronze déjà cités {^). 1. Vantaux de Trani, Ravello, Monreale, Vérone. 2. Vantaux de Novgorod, fabriqués sans doute àMag-debourg au XIle siècle : on sait
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