. Les diplomates de la révolution; Hugou de Bassville à Rome, Bernadotte à Viennne . la foule qui étaitdans la rue. Heureusement, un homme moins barbare lar-rache, lentraîne,la remonte, la conduit dans un grenier avecson fils et sa femme de chambre et met une sentinelle pourla-garder. » Voilà le récit de Flotte. Q_uelle confiance peut-on yajouter lorsquon a entre les mains le témoignage de Marie-Josèphe Ringuet, femme de chambrede Mâ¢*^ Bassville, récitenvoyé de Naples le i^ fructidor an V par le ministreCanclaux. « Au milieu de ce désordre, dit-elle, M. Moutteeut le courage de cac


. Les diplomates de la révolution; Hugou de Bassville à Rome, Bernadotte à Viennne . la foule qui étaitdans la rue. Heureusement, un homme moins barbare lar-rache, lentraîne,la remonte, la conduit dans un grenier avecson fils et sa femme de chambre et met une sentinelle pourla-garder. » Voilà le récit de Flotte. Q_uelle confiance peut-on yajouter lorsquon a entre les mains le témoignage de Marie-Josèphe Ringuet, femme de chambrede Mâ¢*^ Bassville, récitenvoyé de Naples le i^ fructidor an V par le ministreCanclaux. « Au milieu de ce désordre, dit-elle, M. Moutteeut le courage de cacher ces deux infortunées (M^*Bassvilleet elle) dans un lieu où les assassins ne purent aller, ne con-naissant pas parfaitement les avenues de la maison : le soiron travestit les deux dames en soldats et on les sauva ainside la fureur du peuple. » Jusquici un point seulement semble établi parla relationde Flotte, cest quil se sauva et abandonna Bassville. Cepoint va dailleurs être confirmé par la relation envoyée auMinistre des Relations extérieuresparAmaury Duval,enger-. lémeute du treize janvier. 87 minai an V. « Une partie des domestiques, dit-il,et le majorFlotte descendirent au moyen dune corde dans une petitecour intérieure. » Cette cour, daprès la relation publiéedansle Supplément à la Gazette deLeyde ÃlW i ) février 1793,était celle du Palais de la Marquise Palombara. Il convient donc décarter aussi la portion du récit deDigne ainsi conçue : « On assure que le major de Flottevoulut tirer sur les soldats et le peuple qui était entré pèlemêle avec eux. On ajoute que le citoyen de Bassville vou-lut se jeter sur le major pour lempêcher de se porter à cetexcès. Ce quil y a de sûr cest quun des pistolets fut dé-chargé et que dans le même instant le citoyen de Bassvillereçut dans le bas-ventre, par un homme du peuple, un grandcoup de rasoir qui lui fit s


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