. Nos petits Alsaciens chez eux ; notes et souvenirs d'artiste, par P. Kauffmann ; . ans de longues baguettes flexibles,des disques de bois ; ils plongent ces disques dans les charbons incandes-cents et aussitôt quils les voient bien rouges, ils les font tourner le plusrapidement possible, puis dun coup sur le sol, il les détachent de labaguette ; les disques décrivent alors en bondissant des courbes enflam-mées jusquà dassez longues distances. Au moment de leur départ, ilsles dédient à leurs promises, dont ils prononcent le nom en chantantce couplet : Schieb e wag, Schieb e wag ! r^ Pars, dis
. Nos petits Alsaciens chez eux ; notes et souvenirs d'artiste, par P. Kauffmann ; . ans de longues baguettes flexibles,des disques de bois ; ils plongent ces disques dans les charbons incandes-cents et aussitôt quils les voient bien rouges, ils les font tourner le plusrapidement possible, puis dun coup sur le sol, il les détachent de labaguette ; les disques décrivent alors en bondissant des courbes enflam-mées jusquà dassez longues distances. Au moment de leur départ, ilsles dédient à leurs promises, dont ils prononcent le nom en chantantce couplet : Schieb e wag, Schieb e wag ! r^ Pars, disque ; pars disque ! Die Schieb hab i gerollt, Jai lancé le disque Sie fahrt ewer de Rhin. Qui franchit le Rhin. Kommt wieder herin, Venez, rentrons, (Ici le nom de la jeune fille) Ins Ladle rin ! , • Dans notre maisonnette. m Inutile de dire que ces feux flambent loin des habitations. Quand ilscommencent à décroître et que leurs flammes sont presque tombées, lesjeunes gens, par couples les franchissent en se tenant par la main. ;^fcl((HÇt^,liJW»f(S(™ -WCQ WhJ K< EX :3<: w 1-1 H H-< ■ = i .•:■• = i :■:-•;■; i •■■■:-■ : ;•■■■■■: ■ ■ --l-- :V-.:::.-^;i::>-i:iV ^•i!--^-i^ = -i-^i Autrefois, au moment de leur plus grande intensité, on criait le nomdun jeune garçon ou dune jeune fille. Le jeune garçon sempressait derejoindre la jeune fille et ne la quittait plus de la soirée. A ce saut par-dessus le feu sattachait une idée de purification etde préservation, puisque dans certains villages on contraignait le bétailà franchir le foyer mourant, mais ravivé par une botte de paille, doîisélevait une épaisse fumée. Cela suffisait pour écarter tout danger demaladie jusquà la prochaine Saint-Jean, Dans mon enfance, je me souviens des journées amusantes que nouspassions au moment des changements de garnison, qui sopéraient géné-ralement dans ce mois. Je parle davant la guerr
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