Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . le plus con-tribué à modifier laspect de la contrée sont celles du cocotier, que lon apropagé autour des villes et des fermes du littoral et des premières pentescomme Retalhuleu; mais on semble navoir apprécié ce palmier que poursa beauté, à peine pour ses fruits, que lon ne divise pas en koprah etdont on nextrait pas lhuile; les fibres nen sont pas utilisées et les feuillesne servent quà recouvrir les cabanes et les ajoupas. Le Guatemala sestmis, comme la plupart des autres contrées montueuses de la zone tro-picale, à cultiver le cinc


Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . le plus con-tribué à modifier laspect de la contrée sont celles du cocotier, que lon apropagé autour des villes et des fermes du littoral et des premières pentescomme Retalhuleu; mais on semble navoir apprécié ce palmier que poursa beauté, à peine pour ses fruits, que lon ne divise pas en koprah etdont on nextrait pas lhuile; les fibres nen sont pas utilisées et les feuillesne servent quà recouvrir les cabanes et les ajoupas. Le Guatemala sestmis, comme la plupart des autres contrées montueuses de la zone tro-picale, à cultiver le cinchona, notamment aux alentours de Coban et surle versant du Pacifique : dès lannée 1884, on comptait plus de 1 550 000de ces arbres dans les diverses plantations guatémaltèques ; des bouquets,des allées deucalyptus sélèvent autour de toutes les villes, à côté de toutesles plantations. Enfin, on soccupe aussi dintroduire dans le pays la cul-ture de la coca. De vastes étendues du sol, jadis recouvertes par la forêt vierge, ont été. RÉGIME DE LA PROPRIÉTÉ AU GUATEMALA. 413 déboisées, non pour faire place aux cultures proprement dites, mais pourrester en savanes, où pâturent les animaux, à demi perdus dans les hautesherbes ; seulement un ceiba arrondit çà et là son énorme coupole de ver-dure sous laquelle se rassemblent les troupeaux à lheure brûlante du les régions bien cultivées les planteurs possèdent aussi des prairiesartificielles, potreros ou sacatales, dont ils récoltent le fourrage. Dans lescampagnes du Guatemala, le bétail est le même que dans celles de lEu-rope; mais il ne suffit pas pour lalimentation des habitants, qui sont obli-gés den importer annuellement du Honduras et du Mexique et de le payerà très haut prix. Seuls les mulets sont relativement nombreux, et lon negarde dànes que pour lélève de ces robustes animaux de somme. Leschèvres sont moins appréciées que les brebis, dans ce pays où pourtantne


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