Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . Elle est limage allégoriquedu mouvement, du calme, de la paix, mais aussi de la passion, delémotion, de la lutte des sensations orageuses. Comme Ladislas dePaâl a été ravi de la majestueuse mer à Ostende ! Cependant il ne lajamais peinte. Lorsquil sapprocha de la mer, son àme était dominéepar des sensations de joie ; et quand son cœur fut labouré par lasouffrance, il ne trouva près de lui que le miroir immobile et troubledune mare de forêt, Parmi ses œuvres de Vienne, il en est une inspiréepar une mare couverte de joncs; à Dusseld


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . Elle est limage allégoriquedu mouvement, du calme, de la paix, mais aussi de la passion, delémotion, de la lutte des sensations orageuses. Comme Ladislas dePaâl a été ravi de la majestueuse mer à Ostende ! Cependant il ne lajamais peinte. Lorsquil sapprocha de la mer, son àme était dominéepar des sensations de joie ; et quand son cœur fut labouré par lasouffrance, il ne trouva près de lui que le miroir immobile et troubledune mare de forêt, Parmi ses œuvres de Vienne, il en est une inspiréepar une mare couverte de joncs; à Dusseldorf il reproduit un lacpaisible et un ruisseau coulant doucement au milieu dune forêt ; enFrance, cest la mare aux grenouilles de Fontainebleau qui fait le sujetdun de ses tableaux. Il ne se mesura jamais avec les emportementsfurieux de leau. Avant Turner, du reste, lart, en général, na pas cherchéavec une vérité émouvante les secrets de leau. Aussi bien une missiongrandiose attend lart moderne sur ce terrain. Lart ancien — Ruysdaël. LA NATURE. 129 et Hobbema en tête — fit sentir en effet, avee une vérité approximative,<|ue leau est un élément vivant, mobile, mais il sut à peine faire soup-çonner en une harmonie atmosphérique, la puissance de leau qui tombe,son bouillonnement, ses ondoiements, leffervescence de la mer orageuse,la fureur de ses lames, lamoncellement de ses vagues, et toute lamajesté de sa rage. De Paâl eut de plus grands succès en indiquant lestraits particuliers des eaux tranquilles; mais même les maîtres de BaiSbizon ne cherchèrent pas avec une entière vérité le miroitement deleau, ses reflets, ses effets de couleur fugitifs, mobiles, eux beau était une ligne de lhorizon. Un finale, un dernier sonde lharmonie du paysage . . Parmi ses exercices de jeunesse, nous connaissons de Ladislas dePaal un tableau représentant les bords de la Maros ; la rivière tor-tueuse y est indiquée par une étroite


Size: 1295px × 1930px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1900, bookidladislasdepa, bookyear1904