Bruxelles à travers les âges . remier jusquau grand empereur Charles-Quint. Devant chacun deux onportait un étendard, accompagné de trois ou quatre hommes darmes, et ils étaientsuivis chacun dautant de pages, également à cheval et portant les mêmes couleursque le duc. Passèrent ensuite les corps de métiers, au nombre de cinquante-deux,chacun précédé de ses enseignes suspendues à deux longues hampes surmontées delimage du saint patron de chaque métier ou confrérie. Puis savancèrent les chars detriomphe, sur lesquels on représentait les fêtes principales de et de lasainte Vierge sa


Bruxelles à travers les âges . remier jusquau grand empereur Charles-Quint. Devant chacun deux onportait un étendard, accompagné de trois ou quatre hommes darmes, et ils étaientsuivis chacun dautant de pages, également à cheval et portant les mêmes couleursque le duc. Passèrent ensuite les corps de métiers, au nombre de cinquante-deux,chacun précédé de ses enseignes suspendues à deux longues hampes surmontées delimage du saint patron de chaque métier ou confrérie. Puis savancèrent les chars detriomphe, sur lesquels on représentait les fêtes principales de et de lasainte Vierge sa mère, outre diverses espèces de jeux, dallégories et de travestis-sements. Le premier groupe qui se présenta figurait le diable sous la forme duntaureau furieux, lâchant une pluie de fusées par ses cornes, entre lesquelles était assisun autre diable; il était mené en laisse par un valet déguisé en loup, monté sur unpetit cheval. Venait ensuite, immédiatement après ceux-ci, larchange saint Michel,. 182 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. couvert dune armure brillante, brandissant dans la main droite son épéc nue, ettenant de la gauche la balance et les poids symboliques. On vit ensuite savancer unemusique de façon et dinvention bien étranges. Un jeune garçon travesti en ours étaitassis sur un char où il touchait de lorgue. Dans le corps de cet instrument on avaitremplacé les tuyaux par des chats vivants, dont les queues réunies en laircorrespondaient aux touches du clavier, de façon que lours, en appuyant sur celles-ci,tirait les queues des chats dans une certaine mesure proportionnée à leffet quonvoulait obtenir plus ou moins fort; les animaux se sentant tirés par la queue,poussaient des miaulements en rapport avec la douleur quils éprouvaient, et de cescris graves ou aigus il résultait des accords qui ne manquaient pas de justesse, nisurtout doriginalité et détrangeté. Venait ensuite une farandole de singes, dours, deloups, de cer


Size: 1326px × 1885px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookauthorhymanslo, bookcentury1800, bookdecade1880, bookyear1884