. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. ar ^a) métempficofe , ( Ecoutez, bien chers Auditeurs ) Après que dans un corps Tarae a fait quelque pau(e. Elle pafîe en un autre , & là ne Ce repofe Que pour palTer encor ailleurs. Vous voyez bien que le Loup fanguinaire En mangeant un Mouton , peut bien manger Con Père: Que moi Renard , fî jailois efcroquer Quelque Poule ou bien quelque Outarde, Je mexpoferois à croquer Ma pauvre Mère la Renarde. Plutôt mourir cent fois ! ah î que le Ciel men garde. Cefl ainlî que seftomaquoit (c) Le Pithagore à longue queue : (i) Paflage dune ame dun corps da
. Oeuvres, dédiées à le duc d'Orléans. ar ^a) métempficofe , ( Ecoutez, bien chers Auditeurs ) Après que dans un corps Tarae a fait quelque pau(e. Elle pafîe en un autre , & là ne Ce repofe Que pour palTer encor ailleurs. Vous voyez bien que le Loup fanguinaire En mangeant un Mouton , peut bien manger Con Père: Que moi Renard , fî jailois efcroquer Quelque Poule ou bien quelque Outarde, Je mexpoferois à croquer Ma pauvre Mère la Renarde. Plutôt mourir cent fois ! ah î que le Ciel men garde. Cefl ainlî que seftomaquoit (c) Le Pithagore à longue queue : (i) Paflage dune ame dun corps dans un autre,(c) Pirhagore enfeigaoic la Métempficofe, & ne mangeoicque d;s fruirs & des légumes, Mv r74 (TuvREs DE M. de la Motte^Ses exclamations sVntendoient dune lieue, tt Ton zèle le Sermon achevé, tout lAuditoire en joye En le louant le retiroît :IVlaispourle confulter , quelque Foule ou quelqueOye Avec le Cafard fa collation il vous croquoit la proye ; Bienheureufcqui sen tiroit !. L I V R E V. 27; LE CHIEN ET LE CHAT. FABLE IF. J^Agotin, Chien Picard & Tentant le terroir,Fidéie & bien la meilleure ameQue dans Ton eipéce on put voir ;Hôte dune maifon , ne sy faifoit valoirQue par Tes foins zélés pour Moniîeur , pour Ma-dame ,Pour Enfans, Valets , tout le Train :Jamais Chien ne fut plus FeulFiez vu careiTer fa MaîtrefTe, Faire cent tours pour 1 éguayer ;Prendre (a part de joye ou de tril^lelTe,Selon quil la voyoit ou rire ou larmoyer ; Dune lieue annoncer Ton Alaitre ;Four le fervir appelîer tous Tes gens;CareiTer Tes amis, de loin les reconnoitre ;Patte ôateufe & point de dans un petit cocheDe traîner les enfans II fr^.ifoit Ton devoir ;Il efcortoit Catos quand elle alloit le foir;Pour le Cuifînier même il ctoit tournebroche ; Il étoit tout-: aufîi dans le logis\ Ne comptoit-ii que des amis : J*en excepte un Matou dont il tira loreille Mvj I 176 (SUVRES DE M. DELA MoTTE , Un jou
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