Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . contenant un commentaire de Bède sur Esdras, conservé actuellement à la Bibliothèque de lettrine P, qui commence la page ci-dessus, est empruntée au même manuscrit. Un exemple plus intéressant encore est celui que nous a fourni la signature de Leidradc,figurée page 116, figure 110. Elle doit être de la main même du célèbre prélat, car elle faitpartie dune note ainsi conçue: Leidrat licet indignus lamen episcopus istiim librumtradidi ad allare sancti Slephnni (Leidrat quoique indigne, c
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . contenant un commentaire de Bède sur Esdras, conservé actuellement à la Bibliothèque de lettrine P, qui commence la page ci-dessus, est empruntée au même manuscrit. Un exemple plus intéressant encore est celui que nous a fourni la signature de Leidradc,figurée page 116, figure 110. Elle doit être de la main même du célèbre prélat, car elle faitpartie dune note ainsi conçue: Leidrat licet indignus lamen episcopus istiim librumtradidi ad allare sancti Slephnni (Leidrat quoique indigne, cependant évêque, jairemis ce livre à lautel de Saint-Etienne). Une déplorable mouillure a altéré et mêmeenlevé plusieurs mots, mais lhabileté des paléographes est néanmoins parvenue à enopérer le déchiffrement. Le nom du moins se lit sans hésitation et on voit quisécrivait Leidrat, avec adoucissement de la consonne finale dans la prononciation,puisque les contemporains, en le latinisant, le terminaient en dus et non en tus. i34 HISTOIRE DE LYON VI LUTTE POUR LUNITÉ. nfatigable Agobard eut Fig- 119. — LETTRES ORNÉES d un manuscrit lyonnais. dansAmole un successeur digne de luiet qui même semble lavoir sur-passé en érudition. Outre les con-naissances, qui faisaient lobjet delenseignement dalors, il savait legrec, qui était couramment étudiédans lécole de lEglise de Lyon etde plus lhébreu. Ainsi, dès sesdébuts, la race nouvelle se mon-trait bien supérieure à celle quiétait née de lesprit était lélève dAgobard ;formé par ses doctrines, il sortait de lécole instituée par seul fait suffit pour prouver le mérite des nouveaux pré-lats établis à Lyon en rem-La seconde de ces notes atteste que létudedu grecétait, chose alors peu commune,cultivée dans lécole de lEglise de difficulté même quelle présente à lalecture, non pourtant parce quelle sem-ble écrite à rebours, mais surtout parce(pie
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