Gazette des beaux-arts. . nsparence ;souvent aussi ils étaient plus glacés, plus brillants que la couvertesur laquelle ils étaient posés, et il en résultait un manque dharmo-nie du plus fâcheux effet. Le principe était bon, mais il fallait enchercher une application plus logique. Cest alors quun artiste pour lequel la pratique de lémaillerie napas de secrets, songea à transporter sur porcelaine le procédé de cloi-sonnage des émaux quil avait réussi depuis quelques années à prati-quer sans excipient et, pour ainsi dire, à létat libre. Sans se laisserarrêter par les difficultés quil savait devoi
Gazette des beaux-arts. . nsparence ;souvent aussi ils étaient plus glacés, plus brillants que la couvertesur laquelle ils étaient posés, et il en résultait un manque dharmo-nie du plus fâcheux effet. Le principe était bon, mais il fallait enchercher une application plus logique. Cest alors quun artiste pour lequel la pratique de lémaillerie napas de secrets, songea à transporter sur porcelaine le procédé de cloi-sonnage des émaux quil avait réussi depuis quelques années à prati-quer sans excipient et, pour ainsi dire, à létat libre. Sans se laisserarrêter par les difficultés quil savait devoir rencontrer sur sa route,il se mit bravement à lœuvre, faisant ses premiers essais sur destessons que lui fournissait la manufacture de Sèvres. Dès le débutil entrevit la possibilité de réussir et, malgré des insuccès sans LES OBJETS DART AU CIIAMP-UE-MAIIS. Ml nombre et qui eussent découragé de moins passionnés et de moinsconyaincus que lui, il poursuivit courageusement ses recheiches. Les. n E L 1 U H E POUIl L « .T JAPONAIS i> DE M. GONSE, PAR M. VICTOR lROUVE. (Dessin de larlisle. — Salon du Chanip-de-iMars.) quelques essais qui accompagnent le beau vase quil a exposé ne don-nent quune idée imparfaite des tentatives infructueuses quil dut 132 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. faire avant dêtre assez maître de son procédé pour arriver à réduirele nombre des feux, de façon à éviter les accidents de toutes naturesqui se produisaient, souvent au dernier moment, sur une matièreaussi délicate et lon pourrait presque dire aussi capricieuse, que laporcelaine tendre. Le vase exposé actuellement par M. Thesmar nest, en réalité,lui aussi, quun essai, mais déjà il fait entrevoir ce que peut donnerdans un avenir prochain lemploi de ce procédé absolument nouveauqui conserve aux émaux leur éclat, leur intensité et leurs chatoyantesvibrations. Un émailleur du siècle dernier, Cotteau, de Genève, avait eulidée dappliquer sur la porcelain
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