Gazette des beaux-arts. . mençant, lExposition des LEXPOSITION DE ii;i Boaux-Arts do Chicago qui cuntioiit uiio bollf sorio dœuvros impor-tantes envovéGs par la majcuro partie dos artistos européens,présente un très faible ensemble en ce qui concerne lAmérique etse distingue surtout par une merveilleuse réunion dceuvres du plushaut mérite, la « Loan Collection », dont la presque totalité est dueau talent de nos compatriotes. Et la conclusion que lon peut en tirer impartialement, cest quela France, résistant victorieusement encore et pour longtemps auxassauts que lui livrent les art


Gazette des beaux-arts. . mençant, lExposition des LEXPOSITION DE ii;i Boaux-Arts do Chicago qui cuntioiit uiio bollf sorio dœuvros impor-tantes envovéGs par la majcuro partie dos artistos européens,présente un très faible ensemble en ce qui concerne lAmérique etse distingue surtout par une merveilleuse réunion dceuvres du plushaut mérite, la « Loan Collection », dont la presque totalité est dueau talent de nos compatriotes. Et la conclusion que lon peut en tirer impartialement, cest quela France, résistant victorieusement encore et pour longtemps auxassauts que lui livrent les artistes anglais, allemands, autricliiens,belges et danois sur les marchés doutro-mer, restera très probaljle-raent la seule dont ces derniers soient tributaires, jusquau jour oùle génie américain, brisant lenveloppe sous laquelle il rampe encorecomme une larve impuissante et devenu tout à coup un brillantpapillon, senvolera radieux vers lhorizon infini du beau. IIERMANT. {La (in procha/neineiif.]. LA LÉGENDE DE PERSÉE PAR M. nURNK-JOXES Létrange et mystélieux tableau qui intrigua et surprit, commeune énigme incorapré-liensible, plus dun desvisiteurs du dernierSalon du Champ-de-Mars, et dont la Gazellefait revivre aujour-dhui pour nous le sou-venir en une si excel-lente reproduction , abesoin, pour être goûtéet apprécié vraimentcomme il le mérite,dun bout de commen-taire et de glose. Noussommes si peu familia-risés avec le monde depoésie et de rêve, delégendes païennes ou chrétiennes, antiques ou du mojon âge, oùse complaît la pensée anglaise en général, et particulièrement celledes peintres préraphaélites, que même les plus lettrés doivent fairele plus souvent appel à toute leur érudition classique, pour saisir lemotif adopté et le fil conducteur de la fable. Il faut dire, dailleurs,


Size: 1588px × 1572px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1850, bookidgazettedesbe, bookyear1859