. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 110 Bulletin de la Société lintomologique de France. dans la fossette d'où il est difficile de les extraire sont, dépliés, un peu plus longs que la moitié de l'antenne; le l^"" article est très petit; le 2^ long, grêle dans sa première moitié basale, légèrement coudé ou simplement un peu arqué, surtout à la base, est très largement et ijrusquemont dilaté au sommet; cette dilatation est échancrée au côté antéro-externe et c'est là que s'insère le 3« article qui est plus long que le 2* sur lequel il
. Bulletin de la Société entomologique de France. Entomology. 110 Bulletin de la Société lintomologique de France. dans la fossette d'où il est difficile de les extraire sont, dépliés, un peu plus longs que la moitié de l'antenne; le l^"" article est très petit; le 2^ long, grêle dans sa première moitié basale, légèrement coudé ou simplement un peu arqué, surtout à la base, est très largement et ijrusquemont dilaté au sommet; cette dilatation est échancrée au côté antéro-externe et c'est là que s'insère le 3« article qui est plus long que le 2* sur lequel il se replie, grêle à la base et au sommet, largement dilaté vers le milieu; cette dilatation est arrondie ou anguleuse; le ¥ article est gros, pyriforme ou à peu près ovale, muni, à son extré- mité, d'une soie plus ou moins longue; il est inséré, par sa base, sur le sommet du 3% transversalement et un peu obliquement. Comme on pourra le voir par les deux figures ci-jointes, les palpes de permirus et de Lava- gnei présentent entre eux de lé- gères diiïérences, mais sont cons- truits sur un même plan parfai- tement uniforme; d'ailleurs, ces deux espèces ne diffèrent entre elles que par des modifications morphologiques purement spéci- fiques : permirus est proportion- nellement plus court, plus large, la sculpture de la tête et du pro- thorax est difïérente, mais les deux ont également les bords crénelés et il n'y aurait aucune raison pour les éloigner l'un de l'autre dans deux genres distincts. Mais la forme de la tête, le mode d'insertion des antennes et sur- tout les palpes maxillaires présentent des modifications morphologi- (lues trop importantes, et qui n'ont aucun équivalent dans la tribu des Euplectini, pour permettre de les y maintenir; et je propose (rétablir, pour le genre Mirus, une tribu spéciale, Mirini, qui précéderait d'a
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