Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . Fig. 581. — SIGNETde Charles dAlençon- Apposé à une approba-tion de la bulle dindul-gences, cité précédem-ment (p. 554, fig. 574). Excessivement fruste, onny dislingue cpiunefigure de la SainteVierge, deux lions etun grillon. absorbait celle du prélat ; le contact journalier des sergents duroi et de ceux du pouvoir ecclésiastique excitait leur rivalité,pro-voquait des conflits tels, quils en venaient à sépier et sarrêtermutuellement. Un semblable état de choses ne pouvait durer sans amener iné
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . Fig. 581. — SIGNETde Charles dAlençon- Apposé à une approba-tion de la bulle dindul-gences, cité précédem-ment (p. 554, fig. 574). Excessivement fruste, onny dislingue cpiunefigure de la SainteVierge, deux lions etun grillon. absorbait celle du prélat ; le contact journalier des sergents duroi et de ceux du pouvoir ecclésiastique excitait leur rivalité,pro-voquait des conflits tels, quils en venaient à sépier et sarrêtermutuellement. Un semblable état de choses ne pouvait durer sans amener iné-vitablement labolition de la justice de larchevêque. Il y en eut unqui ne voulut pas accepter cette conséquence forcée; il prit ausérieux les droits de son église et voulut les faire respecter. Ce futCharles dAlençon, prince du sang royal, entraîné dans la vie reli-gieuse par une vocation irrésistible. Arrière petit-fils de Philippele Hardi, neveu de Philippe VI, cousin germain de Jean II et oncle, 5tio III S T OI HE DE L Y O N. à la mode de Bretagne, de Charles V, il sétait trouvé, jeune encore,héritier du comté d1 Alencon, par la mort de son père, tué bravementà Crécy en 1346. Mais, six ans après, malgré les résistances de samère, il céda son comté à son frère cadet, Pierre, entra dans lesordres et se retira au couvent des Dominicains de Paris. Cest làquen 1365 on vint le chercher pour lélever sur le siège de tel prélat nétait pas homme à saccommoder dune interpréta-tion équivoque, défavorable aux droits de son Eglise. Il voulutfaire exécuter les traités, et expulsa de la maison, que lon appe-lait déjà la maison royale de Roanne, les officiers du roi qui yrésidaient illégalement. Cette mesure provoqua un violent conflit où le Bailli de Màcon mit enœuvre la force militaire, et leprélat, les armes vivacité des agissementsde larchevêque fut telle quellecausa au pouvoir royal assez Dans le ch
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