. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. uand il nepréfère pas Ion bien à Ion plaifu*. Fuifquilnaimoit plus Colombine, na-t-il pas bienfait de fe pourvoir ailleurs ï En amour com-me en autre chofe^ les volontés font Xiv j*4 VAvocat pour & fe faifant connoître*Perfido , traditore , mavrai negli occhife non mhai nel core. Et sen ! aiuto ! fpiriti > demoni, larve. Dans ce temps Scaramouche arrive ; Arle
. Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service. uand il nepréfère pas Ion bien à Ion plaifu*. Fuifquilnaimoit plus Colombine, na-t-il pas bienfait de fe pourvoir ailleurs ï En amour com-me en autre chofe^ les volontés font Xiv j*4 VAvocat pour & fe faifant connoître*Perfido , traditore , mavrai negli occhife non mhai nel core. Et sen ! aiuto ! fpiriti > demoni, larve. Dans ce temps Scaramouche arrive ; Arlequinlui dit quil vient de voir Colombine. Scaramou-che dit quil perd Vefprit > & que cela eft impojfi-ble. Au moment arrive Pafquariel dans ttnfac ,& il fe roule jufques fur les pieds dArlequin >qui le voyant, dit : Ceft un fac de charbonqui va au marché. Scaramouche dit que ceftun balot qui va a la douanne. Arlequin veut re-garder par r embouchure du fac , ce quil y a de-dans \ Pafquariel aujfitot en fort avec trois tê-tes 3 contrefaifant le diable , & épouvante Arle-quin & Scaramouche qui tombent a la renverfede peur , & le premier aile VAvocat pour & contre. 325 vfjfa *lpK> *4w *4ÎH-> «-v^» **&> ^w *4Qk> *4jk> «-fp^» «W-1 *4ot» «Wj *Wfj *-^«» ACTE II. SCENE L PASQUARIEL feul avec une enfeigne decabaret a la main. JE ferai tant de fourberie à ce coquindArlequin , quil en mourra de peur ,ou quil fortira de cette ville. Jai ïii quilcherchoit à acheter une morefîè , pour enfaire prefent à Ifàbelle. Jai averti Colom-bine de ce quelle devoit faire. Mais le voi-ci juftement qui vient. Mettons vîtementcette enfeigne à cette porte. Il pend au dejfusdune porte ïenfeigne quil avoit à la main. SCENE IL ARLEgVIN , PASgVARIEL. A R L E aU I N. UN homme avec trois têtes, je lai neft pas naturel, &: il faut quil yait quelque diable qui men veuille. $t6 VAvocat pour & contre. PASQUARIEL faifant fcmblant de fortlrde
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