Origine des découvertes attribuées aux modernes : où l'on démontre que nos plus célebres philosophes ont puisé la plupart de leurs connoissances dans les ouvrages des anciens : & que plusieurs vérités importantes sur la religion ont été connues des sages du paganisme . té de lintroduire direde-»3 ment chez les hommes ; mais par une affi->j nité contraire , les vices sy font introduits»> en même temps ».Harmonie 3 Je poutrois faire voir aufîî que Leib-îonnu^Ve î^î^z a puifé dans Plotin fon fyftême fi cé-lèbre de rharmonie préétablie, pour expli-quer les loix de lunion de lame avec le
Origine des découvertes attribuées aux modernes : où l'on démontre que nos plus célebres philosophes ont puisé la plupart de leurs connoissances dans les ouvrages des anciens : & que plusieurs vérités importantes sur la religion ont été connues des sages du paganisme . té de lintroduire direde-»3 ment chez les hommes ; mais par une affi->j nité contraire , les vices sy font introduits»> en même temps ».Harmonie 3 Je poutrois faire voir aufîî que Leib-îonnu^Ve î^î^z a puifé dans Plotin fon fyftême fi cé-lèbre de rharmonie préétablie, pour expli-quer les loix de lunion de lame avec lecorps. Mais ce fujet eût été mieux placédans la première partie de cet ouvrage. Ce-pendant je rapporterai en note (i) le pallage (i) Nemo extradât per vim è corpore expedare débet (]uoad corpus totum ab animaipfâ deficiat. .. ., quo igitur paélo corpus ab anima<leficit ? Quando videlicet nuUa vis animas ampliùs inipfo ligatur. Quippè ciîm corpus jam ipfam ligarenon pofnt 3 perdicd videlicet harmoniâ, quam olimkabens habebat & animam. Plotin 1 Ennead» lib. ^^ riotiû. Origine du Mal. 32^ de Plotin , par lequel il fera facile au lec-teui de voir que Leibnirz a dû à cet ancienPilofophe fon idée de ce )}o Pèche originelCHAPITRE VI. Péché originel connu des anciens Philofopnes. Comment 5^^. iL paroicra peut-ctre étonnant que lesphss Pdyens ^^ciens Philofoplies aient eu, fans le fecoursnalz^zlln- ^^ ^ révélation , quelque connoiiTance de^^^on^ la fource du péché originel dans lhomme r^ cependant il eft hors de doute quils ont en- trevu ce myftere, lequel ne pouvoit être faifique par des efprits attentifs & profonds; 6cque plufieurs en ont même parlé avec uneclarté frappante , & propre à répandre dujour fur cette matière. Soit que la confidé-ration de la mifere de lhomme ici bas lesfît penfer que fous un Dieu julle cet étatdevoit être la peine due au péché, ou quuneréflexion alTez naturelle f
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