Mariage de demain : [Dajan-Phinn] . lépaule de Dajan-Phinn,se tenait debout devant Ruchard, assisaux côtés de la maîtresse du logis. Etlenjouement animé de son vieux com-pagnon éclairait dun sourire la facehautaine et tranquille du , le jeune homme restait sou-cieux. Il reprit, le front bas: — Oui, vous avez peut-être cest é Pourquoi ce long si-lence, puis ce brusque retour? Il y adans tout cela je ne sais quoi danor-mal, de mysté Et tout à coup, dévoilant sa vraiecrainte : — Et tenez: ce Dajan-Phinn. Trouvez-vous sa présence naturelle? Quest-ceque
Mariage de demain : [Dajan-Phinn] . lépaule de Dajan-Phinn,se tenait debout devant Ruchard, assisaux côtés de la maîtresse du logis. Etlenjouement animé de son vieux com-pagnon éclairait dun sourire la facehautaine et tranquille du , le jeune homme restait sou-cieux. Il reprit, le front bas: — Oui, vous avez peut-être cest é Pourquoi ce long si-lence, puis ce brusque retour? Il y adans tout cela je ne sais quoi danor-mal, de mysté Et tout à coup, dévoilant sa vraiecrainte : — Et tenez: ce Dajan-Phinn. Trouvez-vous sa présence naturelle? Quest-ceque ce beau ténébreux, noir et blanccomme un domino, polyglotte comme unportier dhôtel? On ne sait pas doù ilsort, ni ce quil vient faire parmi remarqué linsistance de votrepère à le mettre en valeur, en vedette?Etes-vous sûre quil nait pas ses projetssur ce cher élève, que ce ne soit pas lefiancé quil vous destine? Suzanne, cette fois, éclata de rire : — Quelle idée! Et quelles pensées de. LE CONTRASTE ENTRE CES^DEUX PERSONNAGES bA( I ai l ENCORE SOUS LE JOUR ET CHU QUI TOMUA1T Dl VITRAGE. h I / IV //// , \ dcii ièi«? lte prêt* • ui, | .11 tOl I «l« wuh du e . ela. Mais il ne Eaut pa i men i ouloir. Si inquiet. i est par < tellement peur de troir un obstaclesurgir entre nous, au moment môme oùnotre soit va se dé< ider. Il y ;i des imtants, tenez, ù je suis presque tentédaller trouver mon père, de lui deman-der de ne pas parler aujourdhui auvôtre comme il en a lintention, tellement jai peur de savoir, tellement, par-fois, le doute me paraît préférable à par cette angoise et voulant ca-i lier son propre trouble, elle plaisanta: — Mais je vous le défends bien! Jeme sens si sûre du résultat. Puis, subitement grave: — Dailleurs, il serait trop tard. Voyez. II se retourna. Ruchard sétait levéet se penchait à loreille
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