. Égypte. ulait la force et léléganceplutôt que lénormité. Les surfaces quelle préparaitn en offraient pas moins un champpresque sans bornes à lactivité du sculpteur ou du peintre. LesEgyptiens ne souffraient pas dordinaire que la pierre, même laplus belle, demeurât nue, et dautre part la peinture seulement, sansdessous de sculpture, ne leur semblait pas alors présenter les condi-tions de perpétuité requises pourla parure des temples ou destombeaux : à de rares exceptionsprès, on ne la supportait quedans les maisons et dans lespalais. Les Pharaons éprou-vaient en effet une répugnanceinstinctiv


. Égypte. ulait la force et léléganceplutôt que lénormité. Les surfaces quelle préparaitn en offraient pas moins un champpresque sans bornes à lactivité du sculpteur ou du peintre. LesEgyptiens ne souffraient pas dordinaire que la pierre, même laplus belle, demeurât nue, et dautre part la peinture seulement, sansdessous de sculpture, ne leur semblait pas alors présenter les condi-tions de perpétuité requises pourla parure des temples ou destombeaux : à de rares exceptionsprès, on ne la supportait quedans les maisons et dans lespalais. Les Pharaons éprou-vaient en effet une répugnanceinstinctive à installer leur viedans un logis où dautresavaient vécu la leur avant eux :ils labandonnaient à leur avè-nement, et ils simprovisaientdes résidences nouvelles, quileur semblaient toujours assezbonnes, pourvu quelles fussentde nature à durer autant se contentaient donc, pour cesbâtisses éphémères, dune orne-mentation périssable de pein-ture simple, aux plafonds, aux. FiG. 89. — Deux colonnes EN CHAPITEAU A FEUILLES DE PALMIERDE LA CHAPELLE FUNÉRAIRE DOuNAS. (Musée du Caire.) (Cliché E. Brugsch.) 53


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