. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . t dans un jour decommotion géologique ; au delà sétend la vaste nappedu lac Ontario. Dès que nous pûmes nous y lancer à toute vapeur,nous naperçûmes plus que le ciel et leau, comme si nouseussions été en pleine mer; comme en pleine mer y essuyâmes une violente bourrasque, qui duratoute la nuit, et mit fort mal à laise tous ceux des pas-sagers qui navaient pas le pied marin, cest-à-dire les-tomac solide. A la pointe du jour, le vent et les lames tombèrent à la fois comme nous atteignîmes Toronto, la ville laplus considérable du Canad
. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . t dans un jour decommotion géologique ; au delà sétend la vaste nappedu lac Ontario. Dès que nous pûmes nous y lancer à toute vapeur,nous naperçûmes plus que le ciel et leau, comme si nouseussions été en pleine mer; comme en pleine mer y essuyâmes une violente bourrasque, qui duratoute la nuit, et mit fort mal à laise tous ceux des pas-sagers qui navaient pas le pied marin, cest-à-dire les-tomac solide. A la pointe du jour, le vent et les lames tombèrent à la fois comme nous atteignîmes Toronto, la ville laplus considérable du Canada occidental. Elle renfermequelques édifices considérables et compte une popula-tion de trente-cinq mille âmes qui vont toujours sac-croissant. Deux autres heures de navigation le long des bras quicouvrent la rive américaine du lac nous amenèrent à Ha-millon, terme de notre voyage ; nous avions en trois joursfranchi neuf cent soixante-dix kilomètres. L. (La suite à In prochaine litraisni.). LE TOUR DU MONDE. 257. Les nulle îles, à lentrée du lac Oiituiio. — Dessin du Paul Huet daprès M. Devule, V0YAGE8 DANS LAMERIQUE SEPTENTRIONALE, PAU M. L. DEVILLE. ÉTATS-UNIS ET CANADA. TEXTE ET DESSINS INÉDITS. 1853-1854 Les cataractes du — Leurs premiers découvreurs. — Leur aspect il y a un demi-siècle et aujourdhui. — Lhôtel graud pont suspendu. — Le gouffre. — Lîle de la Chè\re. — Promenade sous la chute centrale. — La grotte des Vents. — Ceriificat. Le premier Européen qui ait décrit les chutes duNia-para est un prêtre français, le franciscain Hennepin ; illes vif verb lan de grâce 1678. Mais dans le demi-sièclequi précéda cette date elles avaient dû être connues suc-cessivement:— de Chainplain, dès 1615, — des Jésuites,qui de 1634 à 1647 nexécutèrent pas moins de dix-huitvoyages entre le Saint-Laurent et le lac Supérieur, etenfin de Robert de la Salle, ([ui en 1670 releva minutieu-s
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